Tunisie : « Non à l’intrusion des forces de sécurité au sein de la télévision tunisienne »
Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la fédération générale de l’information affirment ce jeudi 13 janvier, « leur rejet du recours arbitraire à la réquisition ou aux lois analogues, en vue d’attenter à l’action syndicale ».
Les deux syndicats soulignent en ce début d’après-midi, dans un communiqué conjoint, « avoir suivi ce qu’il en est advenu de la situation à l’établissement de la télévision tunisienne, avec l’absence du dialogue, la fermeture de toutes les portes de négociations, et le recours de l’administration de la télévision à la réquisition conformément à la mal-nommée loi n’o 78 », dénonçant « l’intrusion des forces de sécurité dans les affaires intérieures des entreprises médiatiques ».
Les deux organisations syndicales rappellent que « la négociation et le dialogue sont le meilleur moyen pour surmonter toutes les problématiques, et régler les dossiers en suspens, à travers le respect des conventions signées, tout en garantissant au citoyen le seuil minimum en termes d’information ».
Le SNJT et la FGI constatent « la dégradation du climat général au sein de l’établissement ce qui a impacté, négativement, le rendement du service public, chose qui s’explique par l’absence d’une vision claire pour la réforme ».
Les deux syndicats appellent le gouvernement « à activer la nomination de directeurs généraux à la tête des entreprises médiatiques publiques, en optant pour le mécanisme de l’avis conforme pour les directeurs de la télévision tunisienne et la radio tunisienne ». Ils réclament, par ailleurs, « des solutions urgentes pour les entreprises médiatiques écrites et électroniques à l’instar de La Presse, la TAP et les entreprises confisquées ».
Gnetnews