Le nouveau parlement aux yeux des Tunisiens, à deux jours de l’ouverture de la législature (Vidéo)

11-11-2019

A deux jours de la plénière d’ouverture de la deuxième législature 2019-2024, qui aura lieu le mercredi le 13 novembre, Gnetnews s’est rendu au centre-ville de Tunis, pour recueillir les avis et  impressions des Tunisiens concernant le futur paysage parlementaire…

Face à un effritement des partis, et avec une absence d’une majorité claire, la composition de l’assemblée des représentants du peuple semble encore floue pour la plupart  des Tunisiens.

« Nos politiciens sont déchiquetés, et refusent de nouer des alliances entre eux. Ils sont en train de rejeter le mouvement d’Ennahdha qui est en tête dans l’hémicycle. C’est ce qui empêche une éventuelle entente », déplore ce quadragénaire préoccupé par les tiraillements entre les députés.

« Comment peut-on instaurer une stabilité politique dans ces conditions ? », a-t-il ajouté avec un air pessimiste.

« Je pense que les représentants du peuple actuels, ne seront même pas capables de terminer leur mandat, avec tant de tensions entre eux, a-t-il répliqué, « en tout cas c’est ce que leurs déclarations donnent à penser… ».

Concernant le rapport entre le parlement et l’exécutif, et l’influence qu’aura le président de la république, Kais Saied, au sein de l’ARP, en cas d’amendement de projets de lois, ce jeune homme de trente ans, nous a exprimé sa totale confiance à celui qui a élu par le peuple, à une majorité écrasante.

« Le chef d’Etat a suffisamment de charisme et de caractère pour qu’il se fasse écouter », nous-a-t-il confié.

« C’est un constitutionnaliste, et un juriste qui a assez de connaissances en matière de législation. Kaïs Saied est plutôt rassurant, le problème se trouve au niveau des partis qui refusent de trouver une issue ».

« Pour moi, Ennahdha, Qalb Tounes, et le courant démocratique doivent parvenir au consensus, pour sauver le pays de l’inconnu », a-t-il conclu.

Retrouvez ci-dessus en vidéo le micro trottoir sur l’Avenue Habib Bourguiba.

Reportage réalisé par Emna Bhira et Wissal Ayadi