Attayar refuse de reconnaître les élections présidentielles du 6 Octobre
Dans un communiqué publié récemment, le Courant démocrate Attayar a exprimé son profond désaccord avec le processus électoral prévu pour le 6 octobre 2024, qualifiant ces élections de « mauvaise pièce de théâtre » et dénonçant des violations systématiques des principes démocratiques.
Le mouvement politique souligne que l’élection, marquée par des atteintes aux droits de l’opposition et par un climat de répression, ne respecte ni la transparence ni l’équité. Selon eux, cette situation est exacerbée par l’emprisonnement de nombreux opposants politiques, d’activistes de la société civile et de journalistes.
Attayar affirme que ces élections semblent être conçues comme une simple formalité, visant à confirmer la légitimité du président sortant, dont la popularité est mise en doute. Le parti dénonce le fait que les règles électorales ont été élaborées sans concertation, et met en garde contre des irrégularités potentielles lors du comptage des voix, comme l’ont laissé entendre certains membres de l’instance électorale.
Le communiqué souligne également la manière dont des candidats sérieux ont été écartés, citant des décisions illégales de l’instance électorale qui ont ignoré des jugements de la cour administrative. Le parti met en exergue une tentative de restreindre le rôle de la société civile dans la supervision du processus électoral, ce qui nuit à la transparence.
En conclusion, le Courant démocrate Attayar affirme ne pas reconnaître la légitimité de ces élections, ni des résultats qui en découleraient, et appelle les Tunisiens à poursuivre leur lutte pour des élections véritables et pour la défense de leurs droits et libertés. Ils expriment leur solidarité avec tous les candidats exclus et ceux confrontés à des poursuites judiciaires en raison de leurs candidatures. Le mouvement invite les forces nationales à continuer de résister pacifiquement contre le pouvoir actuel jusqu’à ce que les valeurs démocratiques et l’État de droit soient restaurés.
Gnetnews