Des pays étrangers sont disposés à aider la Tunisie à honorer ses engagements financiers et à rétablir ses déséquilibres budgétaires (Saïed)

02-08-2021

Le président Kaïs Saïed a fait part dimanche de l’élan de solidarité des pays frères et amis avec la Tunisie, en « ces circonstances historiques », signalant que la Tunisie compte sur ses propres moyens, mais aussi sur ce soutien étranger.

Lors d’une rencontre avec le gouverneur de la banque centrale à Carthage, le chef de l’Etat a affirmé que « des pays frères se tenaient à nos côtés, dans tous les domaines notamment sécuritaire et économique ».

Il a évoqué des contacts intervenus la dernière période, où ces pays ont exprimé leurs dispositions à aider la Tunisie à honorer ses engagements et à rétablir ses équilibres budgétaires. « Le temps viendra ou j’annoncerai ce soutien historique de nombre de pays frères et amis », a-t-il dit, s’engageant « à gagner cette guerre sans balles, et sans effusion de sang, mais par la loi fondée sur la justice et la liberté ».

Il a, par ailleurs, salué la solidarité et l’entraide entre Tunisiens, commerçants, banques et autres, affirmant sa foi en « la capacité du peuple tunisien à surmonter ces difficultés et obstacles ».

Le chef de l’Etat a déclaré, en préambule, qu’il allait assumer sa responsabilité et préserver le dépôt (الآمانة) que lui a confié le peuple, promettant de « concrétiser les objectifs du peuple tunisien à l’emploi, à la liberté et à la dignité nationale ».

Saïed s’en est pris à ceux qui jettent les pauvres et les démunis à la mer, et puis versent des larmes de crocodile, signalant qu’ »il y a des poissons et des requins sur la terre ferme, plus dangereux que ceux de la mer ».

Il a rassuré les Tunisiens « de ne pas les abandonner ni aux poissons de mer, ni à ceux de terre, » réitérant son engagement pour « le respect des droits et libertés qui sont irréversibles, il n’y a pas lieu de les toucher, ni d’y attenter ».

Le président de la république s’est défendu de toute propension à l’injustice ou au despotisme, affirmant qu’ »il se tient du côté du peuple tunisien, pour la préservation de l’Etat tunisien miné par la corruption… »

L’Etat est unique, ils veulent la transformer en plusieurs Etats, a-t-il déploré, affirmant son attachement à la loi, « celle qui exprime la volonté générale et non qui traduit les alliances et qui est faite sur mesure ».

Gnetnews