Elyes Fakhfakh fait du lobbying en vue d’une majorité confortable pour son gouvernement à l’Assemblée

21-02-2020

Le chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh, s’est entretenu, hier jeudi 20 février, à Dar Dhiafa à Carthage avec les chefs des blocs parlementaires du mouvement Ennahdha, du Courant démocrate, du mouvement Echaâb, du mouvement Tahya Tounes, ainsi que des groupes d’al-islah el-Watani (réforme nationale), et d’el-Mostakbal (avenir), afin de les inciter à assurer une ceinture politique et parlementaire, la plus large possible, à sa coalition gouvernementale, annoncée mercredi soir, 20 février 2020, à quelques heures de l’expiration des délais constitutionnels.

Fakhfakh a mis l’accent sur » l’importance du dialogue et de la confiance », appelant « à réunir les fondements de la stabilité, et à améliorer le climat politique de manière à ce que les relations entre les différentes parties, soient basées sur le respect mutuel ».

Les différentes parties ont émis l’espoir que le futur gouvernement parvienne « à travailler en harmonie avec le pouvoir législatif, afin qu’il réponde aux aspirations des Tunisiens, et qu’il assure l’intérêt suprême national ».

Il n’a pas été possible aux présidents des blocs Qalb Tounes et de la coalition de la dignité d’être présents à ces rencontres, selon la page officielle d’Elyes Fakhfakh.

Ces deux entités ne participent à la prochaine coalition gouvernementale, et seront dans l’opposition.

Elyes Fakhfakh et les partis formant sa coalition, notamment les plus importants d’entre eux, s’attelleront pendant ces cinq jours, nous séparant de la plénière de vote de confiance prévue le mercredi 26 février, à faire du lobbying, à mobilier les soutiens, et à assurer une majorité confortable au gouvernement attendu, gage de sa pérennité, de la stabilité dans le pays, et de la mise en œuvre des réformes attendues de longue date.

A priori, le gouvernement fraichement dévoilé se verra accorder la confiance à une majorité de plus de 120 députés, alors que son passage requiert, selon la constitution, une majorité absolue de 50+1 (109 députés).

Gnetnews