Hugo, Goethe, De Lamartine…séduits par l’Islam et le prophète Mohamed

03-06-2019

Avant la révélation, Mohamed, paix et grâce sur lui, était connu pour ses bons comportements, sa bienveillance et sa droiture…chose confirmée par le Coran qui loue sa haute moralité, وَإِنَّكَ لَعَلَىٰ خُلُقٍ عَظِيمٍ 4 القلم . Dans la communauté des qurayshites, il était respecté pour sa sincérité et sa probité, آلصادق الأمين, et on avait recours à lui pour garder les dépôts.

Après la révélation, et tout au long de la Daawa, le dernier des messagers ne s’est pas départi de ce haut sens d’éthique et de rectitude. Les innombrables épreuves qu’il a subies, et les hostilités qui le visaient n’ont en rien altéré sa bonté, son indulgence, sa générosité, sa patience et sa foi en Dieu.

Sa morale était le Coran كان خلقه القرآن, disait de lui son épouse Aïcha. Le prophète Mohamed est le meilleur exemple pour les musulmans, Allah incite les croyants à le prendre pour modèle, à s’inspirer de sa morale, à s’en tenir à ses enseignements et à marcher sur ses pas.

لَّقَدْ كَانَ لَكُمْ فِي رَسُولِ اللَّهِ أُسْوَةٌ حَسَنَةٌ لِّمَن كَانَ يَرْجُو اللَّهَ وَالْيَوْمَ الْآخِرَ وَذَكَرَ اللَّهَ كَثِيرًا
(الأحزاب 21)

Mohamed est un prophète qui a prêché l’unicité de Dieu, créateur des cieux et de la terre, mais aussi un grand leader qui a bâti une nation, voire une civilisation en deux décennies. Il a mis en place un régime politique, et économique complet, a promu la justice sociale, l’égalité, la citoyenneté….il a posé les premiers fondements de l’Etat civil à travers la constitution de Médine, la première de l’humanité qui reposait sur l’appartenance collective à la patrie : musulmans, juifs, non-musulmans, tous étaient citoyens à part égale. Cette constitution considère les musulmans de Quraish (provenant de la Mecque), ceux de Yathreb (originaires de Médine), ceux qui s’y rallient, les juifs et les non-musulmans en général, comme une seule Oumma (nation) sans ethnies, ni confessions.

Le prophète Mohamed est un personnage historique de premier plan. Aussi bien son personnage, que le message qu’il a apporté à l’humanité ont séduit, au-delà du Machreq, et ont suscité l’intérêt des grands poètes, écrivains, philosophes en Occident. Nous avons choisi certains passages de ce qu’ils ont écrit, en se basant sur différentes sources sur Internet.

Victor Hugo lui a rendu hommage dans un célèbre poème datant de  1858 dont voici quelques extraits :

(…)Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.

(…)Et l’ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
« Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’ange lui dit : « Dieu désire ta présence.
— Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut. »

Au départ hostile à l’Islam, Voltaire a fini par faire l’éloge du Prophète Mohamed qui établit un culte qui « était sans doute, plus sensé que le christianisme».

Voltaire s’en prend au christianisme le qualifiant «de la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanglante religion qui ait jamais infecté le monde. » (Lettre à Frédéric II, roi de Prusse, datée du 5 janvier 1767).
Il loue, en parallèle, l’Islam pour sa grande simplicité : « Il n’y a qu’un Dieu et Mahomet est son prophète. »

L’Empereur de France Napoléon Bonaparte (1769-1821), n’a pas été insensible au dernier des prophètes et à son message.  « A un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé “Mohamed”. Et cet homme a dit la même chose que Moïse, Jésus, et tous les autres prophètes : il n’y a qu’Un Dieu », écrivait-il. « C’était le message de l’Islam. L’Islam est la vraie religion », affirmait Bonaparte.

« De quelque façon que nous voulions nous donner du courage, Nous vivons tous en islam », disait le romancier allemand Goethe. « C’est dans l’islam que je trouve le mieux exprimées mes idées ».

« Aussi souvent que nous le lisons (le Coran), au départ et à chaque fois, il nous repousse. Mais soudain il séduit, étonne et finit par forcer notre révérence. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ainsi ce livre continuera d’exercer une forte influence sur les temps à venir, écrivait Goethe en 1885.

« Jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde… » « Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mahomet ? », écrivait Alphonse De Lamartine.

Dans ses lettres persanes, Montesquieu écrivait qu’ »il n’y a rien de si merveilleux que la naissance de Mahomet. Dieu, qui par les décrets de sa providence avait résolu dès le commencement d’envoyer aux hommes ce grand prophète pour enchaîner Satan, créa une lumière deux mille ans avant Adam, qui, passant d’élu en élu, d’ancêtre en ancêtre de Mahomet, parvint enfin jusque à lui comme un témoignage authentique qu’il était descendu des patriarches ».

Dieu a créé les Hommes selon la Fitra (nature) de l’Islam : فِطْرَتَ اللَّهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا, c’est-à-dire avec une prédisposition naturelle et innée de recevoir le message de l’Islam, et de se soumettre à un Dieu unique.

Le prophète dit que tout nouveau-né nait avec la Fitra : ما من مولود إلا يُولد على الفطرة، فأبواه يُهوِّدَانه، أو يُنَصِّرَانه، أو يُمَجِّسانه

La Rédaction

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Dalhatou

Quelle belle histoire