La population mondiale atteint les 8 milliards, ce mardi 15 novembre

15-11-2022

La population mondiale atteint, ce 15 novembre 2022, les 8 milliards, un important jalon du développement humain. Cette croissance sans précédent provient de l’augmentation progressive de l’espérance de la vie grâce aux progrès réalisés en termes de santé publique, de nutrition, d’hygiène personnelle et de médecine. Elle résulte aussi des taux de fécondité élevés et persistants dans certains pays, rapporte l’Organisation des Nations-Unies.

Alors que la population mondiale aura mis 12 ans pour passer de 7 à 8 milliards, il lui faudra environ 15 ans – jusqu’en 2037 – pour atteindre les 9 milliards, signe du ralentissement de la croissance générale de la population mondiale.

Les pays ayant les niveaux de fécondité les plus élevés sont souvent ceux dont le revenu par habitant est le plus faible. La croissance démographique mondiale s’est peu à peu concentrée dans les pays les plus pauvres du monde, dont la plupart se trouvent en Afrique subsaharienne. Dans ces pays, une croissance démographique rapide et soutenue peut contrecarrer la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), qui restent pour toutes et tous la meilleure voie vers un avenir heureux et sain.

Même si la croissance démographique amplifie l’impact environnemental du développement économique, la hausse des revenus par habitant est l’élément déterminant des modes de production et de consommation non durables.

Les pays où la consommation de ressources matérielles et les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont les plus élevées sont généralement ceux où le revenu par habitant est le plus élevé et non ceux où la population augmente rapidement.

La réalisation des objectifs de l’Accord de Paris visant à limiter l’augmentation de la température mondiale, tout en atteignant les ODD, dépend essentiellement de la limitation des modes de production et de consommation non durables. Pourtant, une croissance démographique plus lente sur plusieurs décennies pourrait contribuer à atténuer l’accumulation de dommages environnementaux dans la seconde moitié du XXIe siècle.

D’après Communiqué