La Tunisie a besoin d’accords pragmatiques alliant réformes et stabilité sociale

Le vice-président du conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères italien, Antonio Tajani, a affirmé que l’accord de partenariat avec la Tunisie est global, et ne pourrait être résumé, dans l’exécution de tâches, au sujet des migrants.
Intervenu hier, mercredi 19 juillet, devant le parlement de son pays, Tajani a indiqué que le travail se poursuivait en vue d’un dialogue constructif entre la Tunisie et le fonds monétaire international (FMI).
« Nous espérons que la Tunisie parviendra, dans les délais les plus proches, aux lignes de garantie nécessaire pour préserver la stabilité économique et financière », a-t-il souligné, cité par l’agence de presse italienne, AKI.
Tajani a dit le besoin d’accords pragmatiques alliant les réformes à la stabilité sociale du pays.
Le chef de la diplomatie italienne a ajouté que les autorités tunisiennes ont été informées de la nécessité de préserver les acquis de la dernière décennie, de garantir le respect des droits et libertés fondamentales, et aussi garder une position constructive envers la société civile…il s’agit là d’un volet de l’action conjointe avec l’Union européenne, a-t-il souligné.
Antonio Tajani a affirmé que le gouvernement de son pays restera à l’avant-garde en matière d’appui au peuple tunisien, prévenant contre toute rupture de liens, qui est de nature à déstabiliser la région, à donner lieu à une explosion de flux migratoires, et à renforcer l’emprise sino-russe.