« La Tunisie appartient à tous les Tunisiens, sans discrimination, ni mépris » (Kaïs Saïed)

06-08-2020

Le président Kaïs Saïed s’est rendu hier mercredi 05 août en visite au Mont Amdoun (gouvernorat de Béjà), pour s’arrêter à l’impact de l’incendie qui s’est produit ces derniers jours et ravagé 820 hectares d’arbres et de surfaces forestières.

« La Tunisie est pour tous les Tunisiens du Nord au Sud, d’Est en Ouest, c’en est fini avec la discrimination, le mépris, on dirait qu’elle (la région) n’existe pas sur la carte », a déclaré le chef de l’Etat dans ses échanges avec la population de la région.

Le président de la république a adressé ses remerciements à la protection civile, aux agents forestiers, et à l’armée nationale pour les grands efforts déployés pendant trois jours, afin de maîtriser les flammes.

Il a considéré ce qui s’est passé, comme étant « un acte criminel délibéré contre l’Etat tunisien, sur lequel on ne peut garder le silence », préconisant « des poursuites pénales » contre ses auteurs.

Saïed a pointé « une tentative désespérée pour semer la panique parmi les citoyens, mais ceux qui en sont à l’origine ne parviendront pas à leurs fins, grâce aux patriotes de la Tunisie ».

Le chef de l’Etat a discuté avec les habitants de la région dont les terres et le bétail ont été touchés par le feu. « Nous avons tout perdu, 500 oliviers ont été ravagés par les flammes », s’est lamentée une jeune femme, déplorant « des coupures d’eau récurrentes » en été dans la région, une doléance exprimée par plusieurs de ses voisins.

Le chef de l’Etat a imputé les problèmes d’eau à la corruption, et au laisser-aller en matière de gestion des barrages. « Des milliards ont été enfouis à cause de la corruption et du travail non-accompli », a-t-il lancé selon une vidéo mise en ligne, réitérant sa promesse « de ne renoncer à aucun millime de l’argent du peuple ».

Saïed a réaffirmé son engagement « à assumer la responsabilité tant qu’il y a un cœur qui bat ». « Nous ne venons dans ces régions qu’avec des solutions, que nous allons imposer car nous tirons notre volonté d’Allah et du peuple », a-t-il souligné.

Il s’en est pris à « ceux qui jettent les jeunes dans la mer et parlent de Harga et ceux qui brulent la végétation sur terre », signalant que « la Tunisie recèle toutes les richesses ; il suffit de leur répartition équitable, pour que les démunis trouvent leur droit dans leur pays ».

Gnetnews