Tunisie : Saïed évoque un référendum électronique, à propos du dialogue en vue

Le président de la république, Kaïs Saïed, a exprimé ce jeudi 04 novembre « sa confiance dans la capacité du pays à surmonter sa crise, et à trouver les équilibres financiers escomptés, à la faveur du travail persévérant, et de l’implication de l’ensemble des Tunisiens, à l’intérieur et à l’extérieur du pays ».
Présidant un Conseil des ministres consacré à l’examen d’une série de décrets lois et de décrets présidentiels, il a affirmé que « les ressources financières qui seront collectées, seront sous le contrôle de présidence de la république et la présidence du gouvernement, afin que chaque millime soit affecté à sa place », rapporte un communiqué de la présidence.
Le chef de l’Etat a souligné « la continuité des organismes de l’Etat, qui travaillent à une cadence soutenue », évoquant la totale coordination entre la présidence de la république et la présidence du gouvernement, et avec les autres institutions.
Il a, par ailleurs, souligné que les dispositions exceptionnelles allaient être écourtées, annonçant l’examen, lors du prochain conseil des ministres du texte portant sur le dialogue qui a été proposé, et qui sera organisé, d’une manière innovante, avec les Tunisiens de l’intérieur et de l’extérieur.
Ce sera un référendum électronique, à l’issue duquel, une synthèse sera faite, a-t-il indiqué, signalant que le ministre des Technologies de la Communication était chargé de mettre au point ce projet.
La Tunisie a entamé une nouvelle étape de son histoire, différente des étapes précédentes, qui requièrent des conceptions et des outils de travail nouveaux, pour la gestion de la chose publique, en dehors des cadres et concepts traditionnels, a-t-il encore indiqué.
Le président de la république a réitéré sa détermination à garantir les droits et libertés inscrits dans la constitution, signalant que des dispositions exceptionnelles ont été prises pour sauver l’Etat et le peuple.
La démocratie devra être réelle et non une liberté apparente, et une hypocrisie et dissension implicites, a-t-il lancé.
Gnetnews