Le ministère de l’Intérieur exclut tout Sit-in de policiers licenciés devant son siège

05-09-2019

Le ministère de l’Intérieur exclut catégoriquement, tout Sit-in observé devant son siège, signalant qu’un groupe d’agents, dont il a été mis fin à leurs missions pour des raisons diverses, avaient présenté à ses services concernés des demandes à travers lesquelles, ils souhaitent que leur situation soit réexaminée.

Dans un communiqué paru au soir du mercredi 04 septembre, le département de l’avenue Habib Bourguiba ajoute qu’un groupe de ces agents a été reçu hier matin par le directeur général chargé de coordination avec les structures syndicales, sur instruction du ministère de l’Intérieur.

Le responsable en question leur a confié que leurs dossiers sont objet de suivi, et qu’ils seront informés le moment venu de ce qu’il en sera advenu, une fois ils auront été tranchés d’une manière définitive.

Cette mise au point fait suite aux informations relayées par les sites électroniques et les réseaux sociaux la veille, selon lesquelles des sécuritaires licenciés observaient un sit-in devant le siège du MI.

Les policiers concernés réclament d’être réintégrés et considèrent leur licenciement comme étant injuste, comme l’a déclaré leur porte-parole Borhane Dridi à la TAP.

La même source a ajouté avoir eu des discussions avec l’un des conseilleurs du ministre de l’Intérieur, pour que ce dossier soit évoqué avec le ministre et attend une réponse positive.

Quelque 300 sécuritaires ont été licenciés depuis 2019, et ne sont pas tous fautifs ou n’ont pas tous commis des dépassements et leur renvoi est injuste, a souligné Dridi.

 Il a attiré l’attention sur la dégradation des conditions sociales des sécuritaires licenciés issus de familles moyennes et démunies

Parmi les accusations qui leur sont adressées, celles d’avoir commis des contraventions administratives et l’absence de discipline.

Gnetnews