Le SNJT dénonce la campagne de suspicion contre Dar Assabah

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dénonce « la campagne de suspicion » contre Dar Assabah, et exprime son soutien aux comités de rédaction des journaux « Assabah » et « Le Temps » de ne pas avoir publié les résultats du dernier sondage d’Emrhod Consulting, pour procéder aux vérifications nécessaires, en préservation de la crédibilité de l’établissement.
Le syndicat considère que « l’atteinte à l’honneur de la journaliste Monia Arfaoui, et la remise en doute de son droit à la promotion, comme un crime puni par loi, au sujet duquel les mesures légales nécessaires seront prises ».
Le syndicat considère le communiqué d’Emrhod Consulting, comme « une tentative de pression sur l’entreprise médiatique en vue de la pousser à publier les résultats du sondage à des dates bien déterminées, au service d’intérêts bien précis ».
Le SNJT met en garde les autres entreprises de presse contre « le fait de tomber dans le piège de l’instrumentalisation de la part des institutions de sondage, pour le danger que cela représente pour le processus démocratique en Tunisie ».
Le Directeur Général d’Emrhod Consulting avait publié le mardi 25 juin un communiqué dénonçant ce qu’il considère comme « une injustice et une contestation de la crédibilité de son Institut », pointant des accusations contre les journalistes Monia Arfaoui et Walid Khefifi, sur fond d’un article paru le 22 juin sur les colonnes du journal arabophone sous le titre : « lorsque Emrhod Consulting manipule les résultats des sondages d’opinion, Dar Assabah refuse d’être un cheval de Troie dans des batailles abjectes ».
Ce faisant Dar Assabah a diffusé une vidéo, où le président de l’Institut de sondage souligne que les données ont changé, trois jours après que le mouvement Ennahdha a été crédité de 25 % des intentions de vote, il est tombé à 6,9 % seulement.
Gnet