L’invocation de Dieu apaise les cœurs
Comme des milliards d’individus à travers la planète, confrontés quasiment tous à cette pandémie sans précédent, les musulmans vivent dans un climat anxiogène. Ils sont habités par la peur de l’instant présent, où ils voient le virus partout, et réfléchissent par deux fois avant de faire des gestes d’habitude anodins. Ils sont par ailleurs inquiets et appréhendent le lendemain incertain.
Face à cette crise inédite et foudroyante, l’humain se convainc plus que jamais de son impuissance, son invulnérabilité, et ses limites. Dieu évoque la faiblesse de l’Homme dans le Coran, c’est une caractéristique qui est consubstantielle à la nature humaine depuis sa création, comme le dit le verset 28 de la sourate An-Nisa’ وَخُلِقَ الْإِنْسَانُ ضَعِيفًا النساء/28
Que faire d’autre lorsque nos esprits sont aussi tourmentés, nos âmes aussi heurtés, que d’appeler Dieu à la rescousse, d’implorer sa miséricorde et son pardon, pour retrouver le chemin de l’apaisement et avoir des forces pour affronter ce péril invisible.
Dieu dit dans le verset 82 de la sourate al-Israa que le Coran est une guérison et une miséricorde pour les croyants.
وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآَنِ مَا هُوَ شِفَاءٌ وَرَحْمَةٌ. لِلْمُؤْمِنِينَ وَلَا يَزِيدُ الظَّالِمِينَ إِلَّا خَسَارًا [الإسراء: 82].
Le verset 28 de la Sourate Ar-raad, dit que l’invocation de Dieu apaise les cœurs
الَّذِينَ آمَنُوا وَتَطْمَئِنُّ قُلُوبُهُم بِذِكْرِ اللَّهِ ۗ أَلَا بِذِكْرِ اللَّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ (28 الرعد)
Les millions de musulmans qui seront privés en ce mois saint de l’emblématique prière de Trawih, et de toute prière collective, seront amenés à accomplir leurs pratiques cultuelles autrement. Prière, invocation de Dieu et lecture de Coran, autant d’actes d’adoration à même de renforcer notre foi, de nous rapprocher du divin, et de nous procurer une quiétude intérieure. Le Tout est d’assimiler la parole de Dieu et d’en méditer le sens afin qu’il n’y ait pas rupture entre le culte d’une part, et le comportement, les rapports avec les autres et la conduite en société, d’autre part.
Gnetnews
La crainte de Dieu relativise la peur de ses créatures