L’Italie se défend d’avoir exclu la France de la conférence sur la migration et le développement
Le gouvernement italien a écarté l’exclusion de la France de la Conférence internationale sur le développement et la migration, qui s’est tenue le dimanche 23 juillet à Rome.
Ce sommet a enregistré l’absence de responsables de haut niveau du gouvernement français, ce qui a suscité l’interrogation des médias.
Le vice-président et ministre des Affaires étrangères italien, Antonio Tajani, a déclaré qu' »on ne voulait exclure personne », dans la mesure où la conférence était destinée à l’Afrique et à la Migration.
« Nous avons convoqué les pays européens, en première ligne (en termes d’accueil des migrants), les pays de la région du Golfe, la présidente de la Commission européenne, ainsi que le président du Conseil européen, qui représentent l’ensemble des pays européens », a-t-il souligné cité par l’agence de presse italienne, AKI.
Il a ajouté que les pays du G7 (groupe des pays les plus industrialisés) ont été présents en tant qu’observateurs, dont l’ambassadeur français, signalant que la France n’est pas un pays en première ligne d’accueil des migrants en partance de l’Afrique du Nord.
Les cinq pays européens considérés comme étant ceux en première ligne, en matière d’arrivée des migrants, sont Chypre, l’Espagne, Grèce, Italie et Malte…
Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, avait déclaré en Mai dernier, que « la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, était incapable de régler les problèmes migratoires », ce qui a crispé les relations franco-italiennes, l’incident a été circonscrit lors de la visite en juin dernier de Méloni à Paris, où elle a rencontré le président français, Emmanuel Macron.
Gnetnews