L’Union européenne adopte le certificat sanitaire à partir du 1er juillet pour relancer le tourisme
AFP – Le certificat sanitaire européen entre en vigueur à partir de jeudi pour faciliter les déplacements et relancer le tourisme au sein de l’Union européenne cet été, sous la menace toutefois de nouvelles perturbations liées au variant Delta.
« Le certificat numérique Covid européen », nom officiel de ce pass sanitaire, est gratuit, et doit être reconnu dans les 27 pays de l’UE, plus la Suisse, le Liechtenstein, l’Islande et la Norvège.
De nombreux pays de l’UE ont déjà commencé à le rendre disponible. A partir de jeudi, il doit être émis et accepté dans tout l’espace européen.
Il s’applique à trois situations : il atteste qu’une personne a été vaccinée contre le Covid-19, qu’elle a passé un test négatif, ou encore qu’elle est immunisée après avoir contracté la maladie.
Il revient au pays de destination de décider s’il accepte les tests antigéniques rapides en plus des PCR. L’UE recommande d’accepter les deux et d’harmoniser leur durée de validité (pas plus de 72 heures avant l’arrivée pour les PCR et pas plus de 48 heures pour les antigéniques).
Pour prouver qu’elle a été immunisée après une infection, une personne doit fournir un test PCR positif prouvant son infection. La durée de validité de ce test positif est fixée à un maximum de 180 jours, mais les Etats peuvent décider de la réduire. Les tests sérologiques ne sont pour l’instant pas jugés suffisamment fiables pour attester de cette immunité.
Ce règlement a une durée de validité de douze mois.
Une durée d' »application progressive » est prévue, avec un délai de grâce jusqu’au 12 août pour les pays qui ne seraient pas prêts dès le 1er juillet pour délivrer des certificats selon le modèle européen. Pendant cette période, les autres Etats doivent accepter des documents nationaux à condition qu’ils comportent les données requises au niveau européen.
Les pays sont tenus d’accepter sur leur sol les voyageurs vaccinés avec les quatre produits autorisés au niveau européen: ceux de Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson.
Les Etats membres peuvent -mais ne sont pas obligés-, d’admettre aussi les personnes vaccinées avec des sérums autorisés dans certains pays de l’UE (comme le russe Spoutnik utilisé en Hongrie), ou avec des produits homologués par l’OMS (comme le chinois Sinopharm).
Le certificat est censé dispenser son titulaire d’un test supplémentaire ou d’une quarantaine à l’arrivée, mais il est toujours possible pour un Etat membre d’introduire des restrictions si la situation du pays ou de la région de provenance du voyageur se détériore. Dans ce cas l’Etat doit informer la Commission et les autres pays si possible 48 heures avant l’introduction de ces restrictions (…).
Le certificat comporte un code QR et une signature numérique attestant de son authenticité, qui pourront être lus par tous les pays de l’UE. Il peut être présenté aux autorités chargées de le contrôler sous forme digitale sur smartphone, ou imprimé sur papier…