Plaidoyer pour la libération de l’avocate et journaliste Sonia Dahmani
Le Réseau tunisien pour les droits et les libertés a adressé une lettre ouverte à l’opinion publique, appelant à la libération immédiate de l’avocate et journaliste Sonia Dahmani, détenue depuis plus de huit mois dans des circonstances qualifiées d’injustes et arbitraires.
Une arrestation controversée
Sonia Dahmani a été arrêtée dans ce que le Réseau décrit comme une « opération spectaculaire et sans précédent », impliquant l’intervention d’agents de sécurité cagoulés à son domicile. Cet acte, comparé à une traque d’un « dangereux terroriste », a été perçu comme une tentative manifeste d’intimidation et de représailles contre une figure critique de l’actuelle autorité en place.
Une militante des droits et des libertés
Figure bien connue des Tunisiens, Sonia Dahmani est décrite comme « une femme dynamique, engagée et profondément attachée aux valeurs démocratiques. En tant qu’avocate, elle a toujours défendu avec vigueur les causes justes et, en tant que journaliste, elle a fait preuve d’un franc-parler notable dans ses critiques des politiques du pouvoir en place », lit-on de même source.
Selon le Réseau, son arrestation serait une conséquence directe de ses prises de position courageuses, alors qu’elle se trouve aujourd’hui dans des conditions de détention jugées inhumaines. Les accusations portées contre elle sont qualifiées de « fallacieuses », visant uniquement à briser son esprit et à réduire au silence sa voix dissidente.
Une audience décisive le 24 janvier
Le 24 janvier prochain, la Cour d’appel rendra son verdict dans l’une des affaires impliquant Sonia Dahmani. Le Réseau considère cette audience comme un moment clé, susceptible de révéler le degré de respect pour les valeurs de justice, d’indépendance du système judiciaire et de liberté d’expression en Tunisie.
Appels à la mobilisation
Le Réseau tunisien pour les droits et les libertés lance un appel à :
-Soutenir Sonia Dahmani de manière inconditionnelle et militer pour sa libération immédiate.
-Responsabiliser la justice pour garantir l’indépendance des magistrats face aux pressions et intimidations exercées par le pouvoir.
-Mettre fin à la répression politique, en rappelant que l’histoire a démontré l’échec de ce type de gouvernance répressive.
-Engager la société civile à se mobiliser pour défendre les libertés fondamentales et la dignité humaine.
Gnetnews