Tunisie : Al-Joumhouri met en garde contre le risque de faillite
Al-Joumhouri affirme ce mercredi 28 avril que « le conflit entre les deux têtes de l’exécutif, et l’état d’impotence du gouvernement du fait de nombreuses vacances en son sein, ainsi que son échec à mettre en place une stratégie efficiente, pour faire face à la situation épidémiologique et gérer la crise de la dette, menacent désormais du danger de faillite, et risquent d’hypothéquer le pays aux institutions financières internationales, ce qui présage d’un dérapage vers l’inconnu et le chaos. »
Dans un communiqué rendu public sur sa page officielle, le parti fait assumer à la coalition au pouvoir « la dégradation de la situation économique, sanitaire et politique dans le pays, du fait de son échec à mettre en œuvre des politiques économiques à même d’activer les moteurs du développement ; de sa normalisation avec la corruption, et de l’approfondissement de l’impasse, en menant une bataille pour le pouvoir, ayant éreinté les institutions de l’Etat, en les empêchant de remplir leurs fonctions ».
Le coût du conflit entre les institutions de l’Etat, est assumé par le simple citoyen, notamment les catégories fragiles, avec la dégradation du pouvoir d’achat, et en étant une proie des lobbies de spéculation, face au relâchement en matière d’application de la loi sur tous, sans discrimination, indique en substance le parti.
Al-Joumhouri rappelle le rôle principal de la présidence « en matière de garantie de l’unité du pays, et de préservation de l’unité des institutions de l’Etat », et l’appelle « à respecter les dispositions de la constitution et à épargner aux appareils sensibles de l’Etat, le tiraillement et le conflit ».
Le parti prône « un dialogue national urgent et fédérateur de toutes les forces nationales, unique moyen pour désamorcer la crise, et de parvenir à des solutions urgentes aux problèmes économiques, sociaux et sanitaires qui s’accumulent dans le pays ».
Gnetnews