Tunisie : Enjeux du sommet arabe d’Alger, qui s’ouvre le jour de la célébration de la révolution algérienne du 01er novembre
Les dirigeants arabes commencent à converger vers la capitale algérienne pour prendre part au Sommet arabe dont les travaux s’ouvrent ce mardi 01er novembre à Alger, et se poursuivent demain, mercredi 02 novembre.
Le président algérien a accueilli, ces dernières heures, à l’aéroport Houari Boumediene, le Libyen, Mohamed Menfi, le Palestinien, Mahmoud Abbes, le président du conseil transitoire soudanais, Abdelfattah Borhane, l’Irakien, Abdellatif Jamal Rachid, le Mauritanien, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani…
Le président sénégalais et président de l’Union africaine, Macy Sall, a été accueilli à sa descente d’avion par le chef de l’Etat algérien, en tant qu’ invité d’honneur du sommet.
Le président Kaïs Saïed est attendu aujourd’hui à Alger, pour prendre part à cette rencontre au Sommet, au cours de laquelle, l’Algérie succède à la Tunisie, à la présidence tournante de la Ligue arabe ; le dernier sommet s’était tenu en Mars 2019 à Tunis, et était présidé par le défunt Béji Caïd Essebsi.
Commémoration de la révolution algérienne
L’Algérie accueille ce sommet, à l’heure où elle commémore le 68ème anniversaire de sa révolution, la guerre de libération nationale, qui s’est poursuivie du 01er novembre 1954 au 05 juillet 1962, date de son indépendance. Une célébration qui prend pour l’occasion des dimensions arabes et régionales.
Alger dit mettre en action sa diplomatie au service de la paix et la stabilité régionale, c’est ainsi qu’elle a accueilli, il y a peu, les différentes factions palestiniennes, pour signer un accord de réconciliation nationale, et resserrer les rangs inter-palestiniens.
La cause palestinienne demeure un sujet central de ce 31ème sommet arabe, qui se tient sous le signe du rassemblement et de la solidarité interarabe, dans un contexte de tensions et de crises internationales sans précédent, et après deux ans de suspension pour cause de pandémie du Coronavirus.
Contexte régional et international critique
« Le Sommet arabe d’Alger revêt une importance particulière en matière de conception des solutions urgentes répondant aux exigences de l’étape, dans un contexte régional et international critique, d’autant qu’il se tient après près de trois ans, où le monde a connu de profondes et rapides mutations, requérant des mesures décisives, en réponse aux attentes et aspirations des peuples », ont affirmé Othman Jarandi et Ramtam Lamamra.
Lors d’une rencontre hier à Alger, les chefs de diplomatie tunisien et algérien ont examiné les thèmes à l’ordre du jour de la réunion ministérielle préparatoire et du sommet arabe, notamment la cause palestinienne, le processus de réconciliation inter-palestinienne, la sûreté nationale arabe, les défis posés, ainsi que la modernisation et le développement de la ligue arabe et de ses modes d’action.
Les deux ministres ont réaffirmé la centralité de la cause palestinienne, et la nécessité de continuer à mobiliser le soutien international en vue d’aider à parvenir à une solution juste et durable, redonnant au peuple palestinien ses droits légitimes, et lui permettant d’instaurer son Etat, indépendant et souverain, ayant pour capitale al-Quds el-Sherif.
Ils ont, par ailleurs, appelé à un règlement politique en Libye, rejetant toutes les formes d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de ce pays. Ils ont, de surcroît, affirmé l’importance de consolider les mécanismes d’action arabe commune, et de conjuguer les efforts en vue d’un règlement politique des différentes conflits et crises qui secouent la région.
Gnetnews