4000 Tunisiens/ an bénéficieront de visas et cartes de séjour pour travailler en Italie

23-10-2023

Tunis et Rome ont conclu la semaine dernière un mémorandum d’entente sur la migration régulière,  d’une durée de trois ans, et un quota annuel de 4000 Tunisiens, pour travailler en Italie, moyennant des contrats de travail liés aux projets financés.

Le vice-président du Conseil italien, Antonio Tajani, et le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, ont signé, vendredi dernier à Tunis, un mémorandum d’entente, portant sur l’obtention par « les travailleurs tunisiens choisis », de visas d’entrée, et de cartes de séjour sur le territoire italien, selon des procédures simplifiées, rapporte l’agence de presse italienne Nova.

Cet accord vise à renforcer la coopération en matière de gestion des flux migratoires vers l’Italie, soit en matière de lutte contre la migration irrégulière, et la traite des personnes, mais aussi en termes d’amélioration des opportunités de travail en Italie, pour les Tunisiens habilités.

En vertu de ce mémorandum, les autorités tunisiennes coopéreront avec les autorités compétentes italiennes, en vue de faciliter l’entrée des employés aux territoires italiens, en coordination avec les instances gouvernementales compétentes et les entreprises locales.

Au terme de son contrat avec la société italienne, le travailleur serait en mesure de rester en Italie, comme le lui permet sa carte de séjour, et signer un nouveau contrat de travail.

Le mémorandum prévoit, par ailleurs, la création d’une commission chargée du contrôle et de la mise en exécution du protocole d’accord, formé des représentants des deux parties.

Les deux ministères des Affaires étrangères procèderont à l’échange des nouvelles informations, en cas de changement des législations nationales ou européennes.

Tout litige sera réglé à l’amiable, à travers les concertations et les négociations directes. Les deux parties auront la possibilité de réviser le mémorandum d’entente, de commun accord.

Les ministères des Affaires étrangères des deux pays, supporteront les dépenses découlant de la mise en application dudit mémorandum, dans la limite des ressources financières qui leur sont allouées.

Gnetnews