Tunisie : La position des pays du G7 ne s’oppose pas à l’intérêt du peuple et aux revendications des démocrates (Néjib Chebbi)

Le leader politique, Ahmed Néjib Chebbi, considère que « la position internationale envers la situation en Tunisie, ne s’oppose pas à l’intérêt du peuple tunisien, et ne diverge pas avec les revendications des démocrates ayant réclamé dès le premier instant des évènements du 25 juillet : un gouvernement de salut, concevoir des choix pour une réforme constitutionnelle et électorale, à travers des concertations fédératrices en vue de les soumettre à un référendum, et le renouvellement de la légalité à travers des élections anticipées ».
« Le communiqué du G 7 (Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon, France, Allemagne, Canada et Italie) met un terme à la controverse autour de la position internationale envers ce qui se passe en Tunisie, depuis le 25 juillet dernier », écrit-il sur sa page officielle Facebook.
Le président du parti Amal considère que « la position internationale est inquiète envers la direction prise par la Tunisie depuis le 25 juillet, et est attachée à un régime constitutionnel où le parlement aura un rôle considérable ».
Selon ses dires, la position internationale souhaite que les réformes à même d’être introduites dans la constitution et la loi électorale, fassent l’objet de concertations entre les Tunisiens eux-mêmes. Cette position affirme la nécessité de la formation d’un gouvernement en mesure de faire face à la crise, que traverse le pays, souligne-t-il.
Cette position internationale rappelle, en somme, que les relations futures entre la Tunisie et les pays du G7 procèderont des valeurs de démocratie et de l’Etat de droit, analyse-il en substance.
Et de poursuivre : « Le G7 n’a donc pas évoqué les conflits internes, n’a pas pris la défense d’un camp au détriment de l’autre, et n’a pas demandé le retour à l’ancien parlement. Sa seule préoccupation est que la Tunisie ne sorte pas de la voie qu’elle a choisie, et reste une expérience unique et un exemple à suivre pour construire une démocratie moderne dans notre région arabe » (…).
Il est temps de mettre un terme à « la tergiversation et à la polémique stérile, et de se tenir comme un seul homme » face à (la propension) « de s’écarter de démocratie, et au retour du pouvoir personnel despotique, la démocratie est notre destin et est le cadre de notre renaissance et notre progrès », a-t-il conclu en substance.
Gnetnews