Tunisie : Le choix d’un chef du gouvernement se fait avec circonspection, les grandes lignes de la feuille de route sont en train d’être esquissées (Hajjem)

06-08-2021

Le Conseiller à la présidence, Walid Hajjam, a déclaré ce vendredi 06 juillet que le choix d’un chef du gouvernement, et de ses membres requiert un certain temps, et se fait avec sagesse et circonspection pour l’intérêt du peuple tunisien.

Il a affirmé sur Shems que l’annonce de la personnalité qui sera chargée de diriger le gouvernement interviendrait au moment opportun, selon une approche conduite par le président de la république.

 Il a indiqué que le chef de l’Etat avait reçu Marouane Abassi, en tant que gouverneur de la banque centrale, pour prendre connaissance de la situation des finances publiques dans le pays.

Dans une déclaration à la TAP, Walid Hajjem avait indiqué hier, jeudi,  qu' »il n’y avait pas encore de décision définitive, en matière de choix du chef du gouvernement mais les choses s’accélèrent dans ce sens ». 

Ce faisant, le conseiller à la présidence a assuré aujourd’hui que toutes les dispositions et mesures prises par le chef de l’Etat, ne sauront être en dehors du cadre de la loi et de la constitution.

Walid Hajjam a, par ailleurs, fait savoir que la présidence de la république est en train d’élaborer les grandes lignes d’une feuille de route.

Un travail considérable est mené au niveau de la présidence en termes de réflexion et de planification pour esquisser les grandes lignes d’une feuille de route en vue d’un avenir meilleur en Tunisie, a-t-il noté.

Il a promis de bonnes nouvelles, prochainement, pour les citoyens, faisant valoir la nécessité d’être circonspect, à l’heure actuelle, en matière de prise de décisions.

Les grandes lignes de la feuille de route englobent les crises politique et constitutionnelle, ainsi que les crises sanitaire, économique et sociale, a-t-il révélé.

Le conseiller à la présidence a exclu tout dialogue avec les corrompus ; le dialogue ne pourrait être qu’avec les sincères, les dialogues et les consensus frelatés ne sont pas la monnaie de Kaïs Saïed, a-t-il souligné.

Gnetnews