Tunisie / « violence policière » : Le SNJT appelle le ministère de l’Intérieur à condamner les agressions
Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dénonce « l’usage de la violence contre les journalistes, de la part de policiers en uniforme, lors de leur couverture, hier mercredi 1er septembre, de la contestation du mouvement Manesh Msalmin (nous ne baisserons pas les bras), réclamant la révélation de la vérité au sujet des assassinats politiques ».
« Après avoir pris acte à ces agressions », le SNJT affirme dans un communiqué que « les policiers ont empêché les journalistes de travailler, et les ont agressés pendant l’accomplissement de leur travail ».
Le syndicat considère les agressions enregistrées contre les journalistes, comme étant « une régression grave au niveau de l’attitude sécuritaire, envers les journalistes de terrain, lors de leur couverture des mouvements protestataires, et est un signe de déclin dans la marche des journalistes vers la liberté. »
Le SNJT fustige, par ailleurs, « la violence policière contre les protestataires pacifiques, c’est la même méthode de l’ancien régime et du régime de la troïka, hostile à la liberté d’expression et de rassemblement », déplore-t-il.
Le syndicat des journalistes appelle le ministère de l’Intérieur « à diligenter une enquête sur les agressions contre les journalistes, à demander des comptes aux agresseurs, et à exprimer une condamnation claire » à à ce sujet.
Le SNJT appelle le président de la république « à prendre toutes les dispositions susceptibles de garantir la liberté du travail journalistique, et de protéger les journalistes ».
Gnetnews