La Tunisie tente d’apaiser ses relations avec la Libye, après les dernières déclarations

Le conseiller à la présidence, Walid Hajjem, a appelé « à cesser de semer la discorde entre la Tunisie et la Libye, étant donné que l’histoire, la géographie, les liens du sang et les intérêts communs entre les deux peuples frères, ne peuvent se ressentir de déclarations irresponsables, de commentaires tendancieux, ou des tentatives désespérées de la part des parties, désormais, connues de tous ».
Dans une déclaration à la TAP, Hajjem a indiqué que « les liens de fraternité, de coopération et de partenariat liant la Tunisie à la Libye, sont plus forts et plus importants, que de se laisser influencer par des rumeurs de facebook, des informations erronées, et des analyses inexactes, émanant de parties, ne souhaitant pas le bien pour les deux pays et les deux peuples ». « Les relations tuniso-libyennes sont historiques, enracinées, solides et exceptionnelles de tous les points de vue, et n’obéissent pas aux standards conventionnels en matière de gestion des relations entre les pays », a-t-il affirmé.
« La Tunisie rejette toute tentative de semer le trouble dans les relations de fraternité entre les deux pays, et a une intime conviction que l’histoire commune et les liens civilisationnels et sociaux sont des acquis solides et des principes constants…Il s’agit là d’un ressort réel en faveur d’un développement solidaire et d’un partenariat stratégique… »
Ce faisant, le conseiller à la présidence a indiqué que toutes les mesures prises au niveau des points de passage frontaliers ont des mobiles sanitaires ; et leur but est de maitriser l’évolution de la situation épidémique et d’éviter les précédents scénarios en Tunisie , d’une forte propagation du coronavirus.
Il a indiqué que l’échange de visites à tous les niveaux entre les deux pays est maintenu et va se poursuivre à l’avenir, mais les circonstances exceptionnelles que traverse actuellement la Tunisie, ont imposé le report de certaines échéances bilatérales à des prochaines dates.
Des médias et sites d’information ont fait état d’une visite attendue ce mercredi du chef du gouvernement d’union nationale libyen, Abdelhamid Dbeibah, avant que des médias évoquent le report de cette visite qui n’était pas annoncée officiellement.
Dbeibah avait affirmé vendredi dernier dans son adresse au peuple, que « le terrorisme est exporté vers la Libye, de l’étranger, et que le peuple libyen est un peuple libre qui n’accepte pas d’être accusé de terrorisme ».
Il a indiqué avoir envoyé une délégation en Tunisie pour clarifier la position libyenne, affirmant que son gouvernement cherche à bâtir de bonnes relations avec les pays voisins.
Lors d’un entretien avec son homologue libyenne, Nejla Mangouch, le ministre des Affaires étrangères, Othman Jarandi, a rejeté les déclarations de Dbeibah, ayant évoqué « l’exportation du terrorisme vers son pays, à partir de la Tunisie ».
Gnetnews