Tunisie : Méchichi exclut avoir été agressé à Carthage, ou avoir écrit sa démission sous la menace

L’ancien chef du gouvernement, Hichem Méchichi, a réfuté ce jeudi 29 juillet, avoir été agressé le soir du 25 juillet, au palais de Carthage, pour être acculé à la démission, comme l’avait prétendu le site britannique, Middle East Eye.
Dans une déclaration au site acharaa el-magharebi, il a affirmé : « Absolument pas ; hélas, il n’y a pas de limites aux rumeurs, et il semble qu’elles ne vont pas s’arrêter ». « J’oppose un démenti catégorique d’avoir été agressé », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : « Que Dieu préserve la Tunisie, je suis sûr qu’avec la nouvelle étape, le pays va s’ouvrir sur un avenir meilleur, où tout le monde aura à tirer les enseignements nécessaires de ce qui s’est passé pendant les dix dernières années ».
Il a, par ailleurs, exclu avoir présenté sa démission sous la menace des armes : « jamais, j’ai écrit le communiqué en ayant l’esprit tranquille, j’étais chez moi, et je l’ai surtout écrit en en étant totalement convaincu ».
Sur la question de savoir s’il était interdit de déclaration, il a répondu « je ne suis interdit de rien…je suis, aujourd’hui, un citoyen qui ne s’occupe que des affaires de sa famille. Je n’accepte pas d’être un élément de blocage ou de tension dans le processus choisi par les Tunisiens…je ne serai surtout pas un outil pour celui qui n’a pas compris la leçon ».
Gnetnews