Tunisie : Les candidatures au conseil provisoire de la magistrature au centre d’une rencontre Saïed – Bouden et Jeffal

07-03-2022

Le président de la république, Kaïs Saïed, s’est entretenu hier, dimanche 06 Mars, à Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Nejla Bouden, et la ministre de la Justice, Leïla Jeffal.

La rencontre a porté sur les candidatures au Conseil supérieur provisoire de la Magistrature dans les trois corps (judiciaire, administratif et financier), parmi les retraités qui n’exercent pas une autre fonction.

Le chef de l’Etat a affirmé que les magistrats retraités ont été choisis, dernièrement ; « examens et investigations ont été menés à leur sujet, afin qu’ils soient à la hauteur de l’étape que vit la Tunisie ».

Les deux critères ayant présidé au choix de ces magistrats sont « l’indépendance et l’expérience », a-t-il assuré, signalant que leur « responsabilité sera lourde et immense ».

Ce conseil provisoire est composé de 21 membres (dont 09 retraités, selon le décret-loi le régissant), ils sont tenus de prouver leur indépendance, a-t-il insisté.

Kaïs Saïed a encore affirmé que « la plupart des magistrats prennent la mesure de la responsabilité historique qui leur est dévolue », appelant « à ne pas faire la distinction entre les justiciables, il n’y a pas lieu, aujourd’hui, aux dépassements ; tous les citoyens sont égaux devant la loi ».

Il a, par ailleurs, réitéré qu’il ne vise pas l’indépendance de la justice.

La conjoncture est difficile

Le président de la république avait reçu samedi 05 Mars, la cheffe du gouvernement, Nejla Bouden.

« L’action se poursuit à pas constants, avec une détermination infaillible en vue de concrétiser les objectifs du peuple tunisien dans le cadre de la liberté et la démocratie », a-t-il déclaré.

Saïed a averti que « la conjoncture est difficile. Il faudrait en examiner les raisons sur les plans intérieur et international ».

Il a affirmé la détermination de respecter la loi, les libertés et les droits, contrairement à ce qui est propagé à l’étranger, signalant qu’ »il n’y a pas lieu de transgresser l’Etat ou d’en troubler l’action ».

Gnetnews