Tunisie : Saïed substitue le 17 décembre au 14 janvier, en tant que fête de la révolution et jour férié
Le président de la république, Kaïs Saïed, a présidé ce jeudi 02 décembre 2021 à Carthage, un Conseil des ministres, consacré à l’examen d’une série de projets de décrets présidentiels et décrets lois.
Le chef de l’Etat a annoncé en préambule l’ajout d’un point à l’ordre du jour, inhérent à un projet de décret présidentiel amendant le décret fixant les fêtes, permettant aux agents de l’Etat de bénéficier d’un jour férié le 17 décembre de chaque année, un jour qui correspond à la fête de la révolution, au lieu du 14 Janvier.
Saïed a affirmé le caractère urgent du projet de décret-loi relatif à la réconciliation pénale, « il est temps de l’examiner et d’en discuter en conseil des ministres », a-t-il considéré, cité par un communiqué de la présidence.
Il a, par ailleurs, évoqué la question des sociétés communautaires, et en a démontré le rôle en matière de transformation du citoyen en un acteur réel, et porteur d’initiative et de projet. « Ce type de sociétés sera profitable aux citoyens eux-mêmes et renforcera leur relation avec l’Etat et les institutions ».
« Il n’y a pas de retour en arrière », a-t-il réitéré, affirmant sa détermination « à assumer la responsabilité en toute sincérité et loyauté, en cette étape historique difficile et critique en Tunisie ».
« Il n’y a pas lieu de renoncer à l’Etat et à la souveraineté populaire dans des choix que le peuple a exprimés en toute clarté », a-t-il asséné, ajoutant que des rendez-vous attendus par le peuple allaient être annoncés les prochains jours.
Kaïs Saïed a appelé les représentants de la justice à l’assainir, signalant qu’ »une grande partie des magistrats sont honorables, mais il y a ceux qui ne sont pas à la hauteur de la responsabilité ».
Le président a insisté sur la lutte contre la corruption, qui passe par le fait « de permettre aux citoyens de contrôler ceux qu’ils auront choisis ».
Gnetnews