Yahia : « Les Tunisiens n’aiment pas souffrir ! Ils préfèrent la Chicha »

L’ancien international tunisien, Alaeddine Yahia, a déclaré à Express FM qu’il ne compte pas devenir entraîneur : « Il faut avoir la fibre d’entraîner. Je ne l’ai pas. Entraîner est le métier le plus difficile. Je suis devenu agent car j’aime m’occuper des joueurs ».

L’ex-axial du RC Lens a pris sa retraite à la fin de la saison 2017/2018. Une décision qu’il ne regrette pas : « J’ai joué pendant 17 ans au haut niveau. J’ai eu envie de voir mes enfants grandir et l’envie n’était plus la même. J’ai donc décidé d’arrêter le Football ».

Interrogé à propos de la sélection nationale, Yahia estime qu’elle possède de bons joueurs : « Atteindre la CAN était une bonne performance même si elle a atteint ce stade de la compétition en remportant qu’un seul match. Je pense que les joueurs algériens sont plus talentueux. Ce qui fait la différence ? Un joueur qui signe à l’EST touche autant d’argent que s’il évolue en France. Il se contente donc de ce qu’il a et préfère l’ambiance de la Tunisie avec les sorties, la « chicha »…En gros, le talent ne suffit pas. Il faut que les Tunisiens apprennent à souffrir ».

Convoqué en 2015 par Leekens, Yahia avait décliné sa sélection : « J’ai refusé ma dernière convocation en équipe nationale car je venais de rejoindre Caen après une rupture des ligaments croisés. J’ai préféré me concentrer sur la Ligue 1. Et puis, quand je me suis blessé, personne ne m’a contacté. Quand Lemerre était à la tête de la sélection, il contactait même les joueurs qui observaient un repos de deux semaines. Je n’ai pas été gaté par le staff. J’ai défendu mes coéquipiers et on m’a lâché. Contrairement à ce qui a été dit, je n’exigeais rien de spécial et avec ce que je percevais en France, les primes de la FTF n’avaient aucun impact sur ma vie ».