Youssef Chahed pointe le laxisme dans le secteur de la santé publique
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a présidé l’après-midi d’hier mercredi 13 Mars, une réunion au siège du ministère de la Santé, en présence de la ministre de la Santé par intérim, Sonia Ben Cheikh, des directeurs des hôpitaux publics, et des responsables des organismes publics de santé.
Chahed a affirmé qu’il était impossible que l’état actuel du secteur se poursuive, signalant que ce secteur est en crise depuis des années qui s’est exacerbée après la révolution du fait du laxisme. Il a considéré qu’il était de la responsabilité de tous de trouver une solution, se faisant l’écho des accusations adressées contre la santé publique « de négligence, d’impunité et de malversation ».
Tout en reconnaissant le manque de ressources humaines dans les hôpitaux, le locataire de la Kasbah a imputé les maux du secteur à des problèmes de gestion et de laxisme.
Il a mis l’accent sur la responsabilité collective pour protéger la santé publique, promettant que s’il s’avère qu’il y a manquement dans l’affaire du décès des nourrissons à l’hôpital la Rabta, les responsables auront à rendre des comptes.
Le drame du décès de nouveau-nés au service de gynécologie-obstétrique et de néonatologie de la Rabta, continue à défrayer la chronique et à agiter l’opinion publique, sur fond d’un désaccord entre la commission d’enquête et le comité de défense de la partie civile, sur le nombre des anges décédés, lequel reste inchangé c’est-à -dire 12 pour la première, et en hausse soit 15 pour le deuxième.
Le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, Sofien Sliti, a confirmé la hausse du nombre des bébés décédés dans une déclaration à la Radio nationale, signalant que 15 informations judiciaires sont désormais ouvertes dans cette affaire.
Gnet