Budget 2025 : Focus sur le rôle du ministère de l’Économie et de la Planification
Le mercredi 13 novembre 2024, l’ARP a continué ses travaux lors d’une séance générale conjointe avec le Conseil national des régions et des districts, pour examiner les missions du ministère de l’Économie et de la Planification dans le cadre du projet de loi de finances 2025.
Sous la présidence de M. Ibrahim Bouderbala, président du Parlement, et en présence de M. Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, ainsi que de plusieurs cadres ministériels, la séance a porté sur les grandes lignes des missions du ministère dans ce projet de budget. Le ministre a présenté un aperçu des priorités stratégiques qui guideront les crédits proposés, avec un accent particulier sur plusieurs axes clés :
1. Amélioration de la performance économique: Mise en place de systèmes d’information pour la coopération financière internationale, le développement des méthodes de planification, et le suivi de la compétitivité de l’économie nationale.
2. Équilibres généraux et statistiques: Présentation des statistiques officielles visant à renforcer les bases de données des organisations internationales et améliorer la qualité des données économiques et financières.
3. Soutien à la développement sectoriel et régional: Optimisation des investissements, amélioration de la sélection des projets, et promotion de l’investissement privé au niveau local et régional.
4. Renforcement de la coopération internationale: Diversification des sources de financement extérieur et gestion des projets de coopération internationale grâce à des systèmes informatiques spécialisés.
Les discussions se sont ensuite concentrées sur des sujets clés soulevés par les députés, tels que :
– La promotion du développement local et régional et l’encouragement de l’investissement privé.
– L’inégale répartition du développement, exacerbée par des phénomènes comme l’émigration illégale.
– Le besoin de renforcer la participation des autorités locales dans la préparation des plans de développement.
– L’importance de rénover l’infrastructure pour encourager l’investissement et stimuler les initiatives locales.
– L’initiative d’établir un corridor commercial libre avec l’Algérie pour le sud du pays.
– L’investissement dans l’éducation et l’innovation, notamment avec l’intégration de l’intelligence artificielle et le soutien aux startups.
Le ministre a répondu aux préoccupations des députés en soulignant :
– L’accélération de la mise en Å“uvre des projets en suspens, priorité des programmes gouvernementaux.
– L’importance du travail participatif entre les collectivités locales, régionales et nationales, avec la création d’un cadre juridique pour faciliter cette coopération.
– L’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de l’investissement privé, notamment en simplifiant les procédures administratives et en révisant les réglementations existantes.
– L’activation de la stratégie nationale pour la sécurité hydrique, avec des projets d’installations de dessalement et de construction de barrages.
– Le soutien à l’investissement privé à travers la révision des législations sur l’investissement et l’introduction de nouvelles mesures pour attirer les investissements étrangers.
Enfin, le ministre a souligné l’importance d’une approche coordonnée entre tous les ministères pour garantir une croissance inclusive et un développement durable, en tenant compte des spécificités locales et des ressources naturelles de chaque région. La mise en place d’un plan de développement régional intégré, visant à résoudre les problèmes structurels du pays, reste une priorité.
Gnetnews