Bundesliga : Le Bayern contre ses propres supporters à cause de banderoles infamantes

29-02-2020

Agences- L’image forte du voyage du Bayern Munich à Hoffenheim ne sera pas l’avalanche de buts qui s’est abattue sur le gardien Oliver Baumann. Le leader bavarois s’est baladé ce samedi (6-0), mais la démonstration a été gâchée par l’apparition, dans la tribune réservée à ses supporters, de banderoles infamantes envers Dietmar Hopp, le président du TSG, un peu après l’heure de jeu.

L’arbitre a brièvement interrompu la rencontre une première fois, le temps que l’entraîneur du Bayern, Hans-Dieter Flick, et plusieurs joueurs, viennent faire enlever ces banderoles au pied de la tribune. Dans la loge présidentielle, Karl-Heinz Rummenigge a alors ostensiblement marqué son soutien à son confrère en venant le prendre par l’épaule. Mais un quart d’heure plus tard, le dirigeant bavarois a dû descendre sur la pelouse pour en finir, après la réapparition de banderoles, en compagnie de tout l’état-major du club (Oliver Kahn, Hasan Salihamidzic).

L’arbitre a interrompu une deuxième fois la partie et l’ensemble des joueurs a quitté la pelouse. Le speaker rappelé qu’il n’y aurait pas de troisième avertissement : une nouvelle interruption signifierait match perdu pour le Bayern et lorsque le match a repris, après un quart d’heure, le jeu, lui, n’a pas vraiment repris : les deux équipes ont d’abord fait comme si la rencontre avait encore un vague sens, se passant le ballon sans chercher à attaquer. Et, très vite, les joueurs se sont contentés de se passer le ballon autour du rond central sous les yeux des présidents des deux clubs, réunis devant le tunnel des vestiaires.

Le speaker rappelé qu’il n’y aurait pas de troisième avertissement : une nouvelle interruption signifierait match perdu pour le Bayern et lorsque le match a repris, après un quart d’heure, le jeu, lui, n’a pas vraiment repris : les deux équipes ont d’abord fait comme si la rencontre avait encore un vague sens, se passant le ballon sans chercher à attaquer. Et, très vite, les joueurs se sont contentés de se passer le ballon autour du rond central sous les yeux des présidents des deux clubs, réunis devant le tunnel des vestiaires.