Coup d’Etat au Gabon, les militaires annulent les résultats de la présidentielle du 26 août ayant reconduit Ali Bango
L’Afrique n’en finit pas avec les putschs et les coups de force. Après le Mali, le Burkina Faso, et le Niger, c’est au tour du Gabon, situé en Afrique centrale, d’être le théâtre d’une tentative de coup d’Etat.
Un groupe d’une douzaine de militaire, composé notamment de la garde républicaine et de la gendarmerie, ont annoncé prendre le pouvoir.
Les putschistes ont diffusé un communiqué sur les chaines publiques, où ils disent annuler les résultats du scrutin présidentiel, dissoudre les institutions et fermer les frontières.
« Nous avons décidé de défendre la paix, en mettant un terme au régime en place », a déclaré un militaire, signalant que « l’élection présidentielle du 26 août dont les résultats sont tronqués, est annulée. Les institutions de la république sont dissoutes et les frontières sont fermées ».
Président du Gabon depuis octobre 2009, Ali Bongo Ondimba a été déclaré vainqueur de la présidentielle du samedi 26 août à plus de 64 %. Il est placé en résidence surveillée, selon les putschistes.
Selon des informations concordantes, l’incertitude plane sur la capitale, Libreville.
La France a affirmé par la voix de sa Première ministre, Elizabeth Borne, « suivre la situation avec la plus grande attention ».
Gnetnews