Décès d’une figure nationale de la résistance palestinienne, Ramadhan Shallah
Ramadhan Shallah, une figure de proue de la résistance palestinienne, est décédé hier, à l’âge de 62 ans, après une longue lutte contre la maladie, au milieu d’hommages unanimes de la scène palestinienne.
Le mouvement d’el-Jihad islamique a annoncé, samedi soir, la disparition de son ex-Secrétaire général, Ramadhan shallah, saluant son « parcours et sa résistance, depuis la fondation de ce mouvement, et ses positions nationales courageuses ».
« En ce jour triste, nous faisons nos adieux à un grand homme qui a assumé la responsabilité avec abnégation, et a été fidèle à la résistance, la Palestine, al-Quds, l’islam et l’arabité », a annoncé le mouvement.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a, à son tour, rendu hommage au défunt, en affirmant qu’ »avec la disparition de Ramadhan Shallah, nous avons perdu une personnalité nationale de premier plan ».
Le mouvement de résistance Hamas a, par ailleurs, rendu hommage « au grand disparu de la Palestine, et à l’un de ses leaders populaires ». Il a salué « l’un des chevaliers de la résistance, l’enfant de Gaza, dont il était éloigné par décision des autorités d’occupation ».
Le leader Ramadhan Shallah était « un exemple de patience, de robustesse et de la parole véridique », a ajouté le mouvement.
Le mouvement de résistance, Fatah, rend hommage au « grand leader national, l’ex-Secrétaire général d’el-Jihad islamique ».
Ramadhan Shallah est né en 1958, à la cité Shuja’iyya, à l’est de Gaza. Il a poursuivi des études en économie à l’université Zakazik en Egypte, couronnées par un diplôme en 1981.
Le défunt a obtenu un doctorat en économie de Grande-Bretagne en 1990, et a été professeur en études du Moyen-Orient dans une université au Sud de Floride (Etats-Unis), 1993 _ 1995.
Il a accédé au poste de Secrétaire général d’el-Jihad islamique, en 1995, en succession au martyr Fethi Chikaki assassiné par le Mossad en 1995 à Malte.
Gnetnews