Gaza : Condamnations internationales après l’intensification de l’offensive israélienne

17-09-2025

La communauté internationale a vivement réagi, mardi 16 septembre, à la nouvelle offensive terrestre lancée par Israël au cœur de la ville de Gaza, où vivent encore plus de 600 000 civils. Selon l’ONU, plus de 300 000 personnes ont été déplacées de force depuis le début de cette opération qualifiée de « génocide » par une commission d’enquête onusienne.

Dans un communiqué, le ministère français des affaires étrangères a dénoncé une « campagne destructrice, qui n’a plus de logique militaire », appelant Israël à mettre fin à ses attaques et à reprendre sans délai les négociations pour un cessez-le-feu ainsi que la libération des otages. Paris a également exhorté Tel-Aviv à lever « immédiatement » toutes les restrictions entravant l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza.

Le roi d’Espagne, Felipe VI, en déplacement en Égypte, a de son côté évoqué « la souffrance indicible de centaines de milliers d’innocents » et une « crise humanitaire insupportable » marquée par la « dévastation totale de Gaza ».

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a regretté l’absence de volonté de « négociations sérieuses » de la part d’Israël, estimant que l’État hébreu semble « déterminé à aller jusqu’au bout ». Il a qualifié la situation à Gaza de « moralement, politiquement et légalement intolérable ».

Même ton alarmant du haut-commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, qui a dénoncé un « carnage » et affirmé disposer de « preuves grandissantes » d’un génocide.

La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a également averti sur X que cette offensive « aggravera encore une situation déjà désespérée », entraînant « davantage de morts, de destructions et de déplacements ». Son homologue britannique a abondé dans le même sens, jugeant que cette opération « ne fera qu’entraîner davantage d’effusions de sang » et « mettre en danger les otages restants ».

Dans un rapport publié le même jour, une commission d’enquête des Nations unies conclut que la guerre à Gaza a atteint le seuil du génocide, tel que défini par la convention internationale de 1948. Israël a fermement rejeté ces accusations.

Gnetnews