Habib Jemli demande au président un mois supplémentaire, en cas d’échec, il sera remplacé

13-12-2019

Le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, a déclaré, hier à l’issue d’une rencontre à Carthage avoir demandé au président de la république, Kaïs Saïed, une prorogation d’un mois supplémentaire pour la formation de son gouvernement, après s’être vu attribuer une première période d’un mois qui expire le dimanche 15 décembre.

Il a par ailleurs dit sa détermination à former son cabinet dans les meilleurs délais, afin qu’il le soumette à l’Assemblée des représentants du peuple, lors d’une plénière de vote de confiance.

Il a réitéré que la démarche adoptée en matière de choix des membres du prochain gouvernement, repose sur les conditions d’intégrité, de compétence, de capacité à diriger et d’une vision et dimension stratégique, signalant que le nouveau gouvernement va être celui de l’ensemble des Tunisiens, et que l’avenir de la Tunisie relève de la responsabilité de toutes les parties politiques, indépendamment des appartenances partisanes.

Le successeur désigné de Youssef Chahed a considéré que la période antérieure n’était pas une perte de temps, mais a servi à mettre en œuvre des mécanismes et une nouvelle méthodologie en matière de gestion de l’action gouvernementale, ce qui va contribuer à la réussite du futur gouvernement.

Habib Jemli est le candidat d’Ennahdha, en tant que parti ayant obtenu le plus important nombre de sièges au parlement, au fauteuil de la Kasbah. Il a été chargé par le président de la république le 15 novembre dernier à former un gouvernement, la constitution lui accorde un mois reconductible une seule fois, pour accomplir cette mission.

S’il échoue au terme de ces deux mois, le président de la république charge une personnalité consensuelle, qu’il juge comme étant la plus apte, à former un gouvernement. En cas d’échec, le chef de l’Etat dissout l’Assemblée et convoque des législatives anticipées.

Gnetnews