Il y a 31 ans, Abou Jihad fût assassiné à son domicile à Tunis

16-04-2019

Il y a 31 ans, fût assassiné Khalil el-Wazir, alias Abou Jihad. Membre dirigeant et l’un des fondateurs du Fatah, Abou Jihad était l’architecte de la première Intifadha, et partisan infatigable de la résistance contre l’occupation.

Ce dirigeant palestinien de premier plan, à l’époque numéro 2 de l’Organisation de la Libération de la Palestine (OLP), a été abattu à son domicile à Sidi Bou Saïd à Tunis, par le Mossad, une opération qui était dirigée par l’ex-Premier ministre de l’entité sioniste, Ehud Barack.

Selon des témoins oculaires, un commando israélien était arrivé à l’aube du 16 avril 1988, s’était introduit dans son domicile, et avait tué le gardien. Abou Jihad qui était en train d’écrire ses derniers mots a été criblé de balles, et est tombé en martyr.

Les derniers mots qu’il a couchés sur le papier, selon la presse palestinienne de ce matin, sont : « aucune voie n’est supérieure à celle d’el-Intifadha« (لا صوت يعلو فوق صوت الانتفاضة)

Abou Jihad, le prince des martyrs comme on le dénommait à titre posthume, a été inhumé le 20 avril 1988 à Damas, lors de funérailles imposantes, alors que le couvre-feu décrété à l’époque par l’occupation n’a pas empêché des manifestations d’avoir lieu en Palestine, en hommage à celui qui a été tué alors qu’il suivait le dossier d’el-Intifadha jusqu’à son dernier souffle.

Abou Jihad incarnait le courage et la parole libre, la 31ème commémoration de son assassinat intervient à l’heure où la cause palestinienne est aux prises avec des plans dangereux, visant sa liquidation, en prime  le deal du siècle, que Washington veut faire passer avec des complicités arabes.

Gnet