La Tunisie et l’Algérie signent 26 conventions, Ben Abderrahman appelle à éliminer les entraves pour plus de complémentarité et d’intégration
La haute commission mixte tuniso-algérienne a ouvert ce mercredi 04 Octobre les travaux de sa 22ème session à Alger sous la coprésidence du Premier ministre tunisien, Ahmed Hachani, et son homologue algérien, Aymen Ben Abderrahman.
La haute commission mixte qui se réunit « après une rupture ayant duré près de six ans et demi pour des raisons connues notamment les échéances politiques dans les deux pays, et le confinement imposé par la pandémie du coronavirus », comme l’a souligné le Premier ministre algérien dans son discours d’ouverture, a vu la signature de 26 conventions bilatérales entre les gouvernements tunisien et algérien dans de nombreux secteurs.
Le Premier ministre algérien a salué, dans une vidéo postée sur la page officielle du Premier ministère algérien, « les relations de fraternité privilégiées entre nos deux pays et le niveau qu’elles ont atteint au fil des années », exprimant « la détermination conjointe à parvenir au niveau d’un partenariat stratégique et d’intégration profitable à nos deux pays, pour répondre aux ambitions de nos deux peuples pour la prospérité et le développement, au nom du voisinage et de la communauté des destins ».
Vers plus de complémentarité et d’intégration
« Les relations tuniso-algériennes sont exemplaires et sont sources de fierté et un fort catalyseur pour renforcer les acquis accumulés pendant des années, ce qui requiert des efforts supplémentaires, et de nouvelles idées, de manière à surmonter les difficultés, à éliminer les entraves et à traduire dans les faits de notre vision commune, en vue de réaliser plus de complémentarité et d’intégration ».
Il a ajouté que le forum économique tenu hier a constitué une opportunité pour les hommes d’affaires et opérateurs économiques de développer les liens de partenariat, d’investissement et intensifier les échanges commerciaux, a fortiori que les deux pays recèlent d’importantes potentialités dans ce domaine.
Aymen Ben Abderrahmen a appelé à accélérer l’activation du conseil d’affaires conjoint étant un cadre propice pour ce faire. « Nous avons constaté un recul injustifié de ce conseil, ainsi que des deux chambres de commerce, malgré leur rôle central dans les relations commerciales entre les deux pays », a-t-il regretté.
Il a considéré que les hommes d’affaires ont besoin de facilitations, de simplification des procédures et d’un climat des affaires propice, loin des complexités administratives et des entraves illusoires.
Le Premier ministre algérien a appelé « à l’unification des efforts pour aplanir toutes les difficultés et éliminer les obstacles, freinant les relations entre les deux pays, en vue d’une plus grande fluidité des échanges et de l’investissement ».
Ben Abderrahman a plaidé pour « la mise en place d’un cadre réel pour instaurer un partenariat effectif entre les deux pays, tenant compte des atouts préférentiels et des potentialités qu’ils recèlent, pour renforcer la coopération dans les domaines prioritaires, selon un échéancier préétabli ».
Gnetnews