La Tunisie et l’Arabie saoudite ont exprimé la convergence de leurs positions envers les affaires de l’heure, lors de leurs concertations politiques à Ryad
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, a coprésidé, dimanche 03 septembre à Ryad, avec son homologue saoudien, l’émir Fayçal Ben Farhan Ben Abdallah Al-Saoud, les travaux de la 3ème session de la commission de suivi et de concertations politiques bilatérale.
« Les travaux de la commission se sont focalisés sur l’évaluation de la marche des relations de fraternité et de coopération, les moyens de les développer et d’en élargir les domaines, ainsi que sur l’examen des évolutions régionales et internationales, la concertation et la coordination autour des affaires et crises de la région », rapporte le département du Nord Hilton dans un communiqué.
Ammar a salué « les relations historiques solides entre les deux pays, et la position du Royaume en appui à notre pays, dans ses efforts visant à relever les défis actuels ».
Le ministre des Affaires étrangères saoudien a valorisé les liens de fraternité entre les deux pays, exprimant « la confiance de l’Arabie saoudite dans la capacité la direction tunisienne à surmonter les difficultés, et sa détermination à raffermir les relations de coopération et de partenariat avec notre pays ».
Les deux ministres ont exprimé leur « soulagement de la dynamique positive des relations tuniso-saoudiennes, laquelle s’est traduite par la hausse de la cadence de la concertation et de la coordination, et l’intensité de l’échange des visites entre les hauts responsables ».
Les deux parties ont convenu de réunir la commission mixte avant la fin de cette année, d’activer les mécanismes de coopération et les réunions des commissions sectorielles et techniques, ce qui contribue à relancer les relations de coopération sur les différents plans, notamment en termes commercial et d’investissement.
La commission a dégagé « la convergence des positions entre les deux pays, envers les affaires régionales et internationales d’intérêt commun ». « Il a été, par ailleurs, convenu de renforcer les concertations et de pousser vers les règlements appropriés des crises dans plusieurs pays, au service de la sécurité et de la stabilité de la région arabe », conclut la même source.
Gnetnews
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