La Tunisie objet de pressions des « cercles européens » et poussée vers « la normalisation avec l’entité sioniste » contre des aides financières (parti)

22-03-2023
Courant démocrate, Ettakatol, El-Joumhouri...

Le parti du Courant populaire affirme « son rejet et sa condamnation des pressions de l’Union européenne sur la Tunisie », les considérant comme « une nouvelle tentative d’attenter à la volonté populaire et d’empêcher le pays d’avancer sur le chemin du changement intégral, sur les plans politique et économique », sur fond de ce qu’il qualifie « la campagne acharnée de la part de nombreux cercles européens ».

Dans un communiqué paru ce mercredi, Attayar el-Chaâbi indique que « ces parties ont transformé le dossier de la Tunisie auprès du fonds monétaire international (FMI), en un dossier de chantage, pour imposer des conditions politiques et contraindre l’Etat tunisien, à arrêter la reddition des comptes, notamment pour ce qui des parties au sein des réseaux des intérêts auprès des cercles européens ».

Le courant populaire condamne « le rôle des agents de la colonisation de l’intérieur, en matière d’affaiblissement de leur pays devant les pressions étrangères », signalant que « face à un modèle de développement perverti, l’économie nationale traverse, désormais, une crise ; ce qui empêche la mise en œuvre d’un développement indépendant, ou de fixer les priorités loin des injonctions étrangères ».

Chose qui requiert, à ses yeux, « un changement global des politiques publiques, et la construction d’un projet de développement national comptant sur nos propres moyens, et sur la mobilisation des capacités nationales, en les exploitant à bon escient, ainsi que sur des partenariats équitables et efficients avec les autres peuples et pays ».

Le parti appelle à « la nécessité d’œuvrer à évaluer la convention de partenariat avec l’Union européenne, ayant conduit à la destruction du tissu industriel tunisien, et la perte de centaines de milliers de postes d’emploi ».

Il appelle à « un changement stratégique dans les relations extérieures de la Tunisie, en s’orientant vers les nouvelles forces internationales, à l’instar des groupements économiques émergents, comme le BRICS, l’organisation de Shangaï, et la banque asiatique du développement, tout en bénéficiant de leurs capacités économiques, en termes d’investissement, d’infrastructure, de technologies, et en mettant ces relations au service du développement. »

Le Courant populaire a fait constater que « les cercles européens empêchent la Tunisie de diversifier ses relations, et de bénéficier des opportunités de développement auprès des forces émergentes, en la maintenant dans le cercle de l’hégémonie et de la dépendance à l’occident, outre le fait d’imposer la normalisation avec l’entité sioniste, contre certaines aides financières ».

Gnetnews