La Tunisie passe à une nouvelle méthodologie de dépistage du Covid-19 (Hamouda)
Le directeur général des soins et de santé de base, Chokri Hamouda, a déclaré que la méthodologie de dépistage du covid-19 va changer pour être adaptée à l’évolution de la situation épidémiologique. Le but étant d’avoir de nouvelles données nous permettant de renforcer les mesures préventives.
Dans un entretien dimanche soir avec Hannibal, le DG de la DSSB a fait savoir que le protocole des tests de dépistage rapide a été discuté samedi lors d’une réunion au ministère de la Santé, et est en train d’être affiné par les épidémiologistes. Le nouveau protocole sera présenté ce lundi et entériné, a-t-il dit.
Il a encore fait savoir qu’une réunion a eu lieu dimanche au sujet de la protection du personnel de la santé. « Les soignants n’ont pas uniquement besoin de gants et de masques pour se protéger, mais aussi de procédure », a-t-il souligné.
Hamouda a expliqué que la situation épidémiologique se répartit en deux phases, la première lorsqu’on a des gens (infectés) en dehors des hôpitaux, et la deuxième lorsqu’on des malades dans les hôpitaux. Dans cette phase, les soignants peuvent transmettre la maladie de l’hôpital à leur environnement. D’où l’intérêt de la procédure mise e place par le comité de médecine de travail, sur la manière dont les professionnels de santé doivent traiter ce sujet, pour éviter la propagation du virus.
il a aussi noté qu’il y a différentes catégories de malades et de cas suspects. »La première catégorie regroupe les revenants de l’étranger, et des personnes qui auraient pu être en contact avec des cas testés positifs, c’est là, l’observatoire des maladies nouvelles et émergentes qui s’en charge et en assure le suivi. La deuxième catégorie c’est M. tout le monde. Pour ce faire, on considère, à cette phase, toute personne qui développe certains symptômes ou a de la fièvre comme étant porteuse de coronavirus ».
Il, par ailleurs, fait savoir que cette semaine verra l’entrée en fonction d’une nouvelle structure pour épauler le 190. « Un contrat a été conclu entre le ministère de la Santé, l’ordre des médecins et la Start up med.tn, pour prendre en charge les malades. Un médecin aura à écouter le malade et à l’orienter ». Certaines directions régionales de la santé ont mis en place des numéros pour recevoir les appels des malades, a-t-il indiqué..
« Les malades qui ont certains symptômes et ont de la fièvre peuvent se présenter à l’hôpital tout en portant un masque ». Le cas échéant, ils doivent préciser qu’ils ont de la fièvre afin que les soignants puissent se protéger et prendre leurs précautions et que les cas en question soient mis dans un circuit spécifique, et ne se mélangent pas avec les autres malades, a-t-il indiqué en substance.
Gnetnews