Le frère du président revendique son droit à la liberté d’expression

23-01-2020

Le professeur de droit constitutionnel, et frère du président, Naoufel Saïed, se dit aujourd’hui être « un citoyen libre dans un Etat libre et démocratique ».

Le frère du président qui a critiqué ces derniers jours le régime politique en vigueur en Tunisie, revendique, ce jeudi 23 janvier dans un post sur sa page Facebook, « le droit d’exprimer ses opinions, en toute liberté, comme tout citoyen ordinaire ». « Du moment où j’exprime mes positions dans le cadre du respect de la loi, personne ne pourra m’empêcher d’exercer mon droit de m’exprimer en toute liberté ».

N. Saïed souligne que ses positions n’engagent que lui seul : « je ne parle pas par procuration, pour quelque partie que ce soit, et il n’y a pas lieu que mes opinions et idées soient considérées, comme celles d’une partie quelle qu’elle soit ».

Le frère du président avait déclaré hier sur Shems que « la Tunisie était dans un état pathologique, qui ne pourrait durer. »

Il était revenu, à cette occasion, aux postes qu’il a publiés, juste auparavant sur Facebook, où il a écrit qu’ »il était étrange que le chef du gouvernement soit responsable devant un parlement défaillant, et non devant le président qui l’a désigné : c’est l’art de reproduire les crises. »

Il a aussi souligné que « l’amendement de la constitution était une mission urgente et pressante, la Tunisie ne supporte plus l’arbitraire constitutionnel », et que « l’actuelle loi électorale ne pouvait pas produire un paysage parlementaire rationnel ».

Gnetnews