Le Grand-Tunis est menacé par un déficit hydrique (PDG de la SONEDE)

03-02-2021

Le Directeur Général de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE), Mosbah Helali, a déclaré ce mercredi devant une commission parlementaire que le Grand-Tunis est menacé par un déficit hydrique.

L’année 2022 sera charnière pour ce qui est du ravitaillement de la population du Grand-Tunis en eau potable, et l’année 2023 y marquera le début du déficit hydrique, étant donné que les besoins en eau du district, vont dépasser la capacité de production, selon les estimations.

Il a, par ailleurs, indiqué que dans le cas où la station de traitement d’eau de Bjaoua n’est pas réalisée, et raccordée aux réseaux et édifices hydriques de la SONEDE, l’année 2023 sera celui le début du déficit hydrique dans le Grand-Tunis.

Il a ajouté que les édifices hydrauliques assurent actuellement près de 900 mille m3 d’eau/ jour pour le Grand-Tunis, et à l’orée de 2023, les besoins en eau dépasseront la capacité de production.

La commission des finances, de la planification, et du développement a examiné ce mercredi le projet de loi n’o 2020 – 141 portant approbation d’un accord de garantie conclu le 21 octobre 2020 entre la Tunisie et la banque européenne de l’Investissement (BEI), inhérent à un accord de financement entre les deux parties, en vue de contribuer au financement du projet de station de traitement d’eau à Bejaoua, et de son raccordement aux réseaux  hydriques de la SONEDE.

Gnetnews