L’OMS renforce son soutien face à l’épidémie de Mpox (variole du singe)

16-08-2024

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) intensifie ses efforts pour contrer la propagation du virus Mpox, désormais qualifié d’urgence de santé publique de portée internationale, selon un communiqué de l’ONU. Cette décision fait suite à la recrudescence de l’épidémie en République Démocratique du Congo (RDC) et dans les pays voisins, notamment la confirmation d’un premier cas en dehors de l’Afrique, en Suède, jeudi dernier.

Depuis le début de l’année, des milliers de cas ont été signalés dans douze pays africains, dont le Burundi, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, et le Nigéria. La nouvelle souche du virus et sa propagation rapide sont des facteurs clés de l’alerte internationale.

Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a affirmé : « Nous travaillons d’arrache-pied avec les gouvernements et les communautés pour renforcer les mesures de lutte contre le Mpox. Nous intensifions nos efforts pour freiner l’expansion du virus grâce à une action coordonnée avec nos partenaires. Â»

L’OMS renforce son soutien en déployant des experts supplémentaires, tels que des épidémiologistes et des anthropologues, et en fournissant un financement initial pour accélérer la réponse aux flambées. Des efforts sont également en cours pour améliorer la collaboration transfrontalière, renforcer les enquêtes sur les cas, et assurer le respect des mesures préventives.

Parallèlement, l’OMS aide les autorités nationales à accélérer les approbations réglementaires pour les vaccins Mpox. Le processus d’inscription sur la liste d’utilisation d’urgence pour ces vaccins a été lancé, facilitant ainsi l’accès aux pays à faible revenu qui n’ont pas encore approuvé le vaccin au niveau national.

Le Mpox, ou variole du singe, a été détecté pour la première fois chez l’humain en 1970 en RDC. La maladie, endémique en Afrique centrale et occidentale, se transmet des animaux aux humains et peut également se propager d’humain à humain par contact avec des fluides corporels, des lésions cutanées, ou des objets contaminés.

Gnetnews