Mechichi explique le limogeage de Taoufik Charfeddine par « une tentative de troubler et d’infiltrer le ministère de l’Intérieur »

07-01-2021

Hichem Mechichi a justifié le limogeage du ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, par des destitutions et des nominations auxquelles il avait procédé sans en référer au chef du gouvernement, et à « une tentative de troubler et d’infiltrer l’institution sécuritaire ».

Dans une déclaration médiatique, hier soir, mercredi 06 janvier, à l’issue d’une réunion au siège du ministère de l’Intérieur, avec les chefs des corps sécuritaires et les directeurs généraux, le chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur par intérim a indiqué que « cette révocation s’inscrit dans le cadre de la protection de l’institution sécuritaire de tout trouble et tentative d’infiltration, du respect des cadres et hauts responsables du ministère, et de la préservation d’une structure sécuritaire soudée ».

Mechchi a critiqué la parution d’un grand nombre de nominations et de révocations, faisant savoir que toutes ces décisions prises à son insu, et à l’insu des hauts cadres sécuritaires, ont été annulées. « Nous ne tolérerons aucune perturbation de l’institution sécuritaire », a-t-il asséné.

Il a exclu que la déposition du ministre de l’Intérieur soit due à des raisons partisanes.

Ce faisant, Mechichi a souligné que sa réunion avec les chefs sécuritaires a porté sur la situation sécuritaire dans le pays, marquée par la persistance du danger terroriste, et les efforts consentis par les différentes unités sécuritaires pour faire face à ces menaces, ainsi que sur la consolidation de la stratégie nationale de la lutte contre le Coronavirus.

« L’institution sécuritaire constitue un temple de militantisme et de respect de la loi et de sa mise en application », a-t-il affirmé.

Gnetnews