Meurtre du petit Haroun à Kasserine : Un crime prémédité selon la justice
Le porte-parole des tribunaux de Kasserine, Imed Omri, a confirmé que l’assassinat de l’enfant Haroun, âgé de quatre ans, est qualifié de meurtre prémédité, conformément aux articles 201 et 202 du Code pénal. L’auteur principal, un jeune homme de 21 ans, encourt la peine de mort si sa responsabilité pénale est établie. Dans le cas contraire, il pourrait être interné dans un établissement psychiatrique jusqu’à sa guérison.
Deux suspects ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire. Toutefois, le mineur impliqué, âgé de moins de 13 ans, a été libéré après que l’auteur principal a déclaré avoir agi seul. Le suspect principal a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction.
L’enquête se poursuit pour établir les circonstances exactes du drame. Des analyses sont en cours pour détecter d’éventuelles traces de substances narcotiques dans l’organisme du suspect, en raison de déclarations contradictoires et de signes de troubles mentaux. Il est également soumis à un examen médical à l’hôpital universitaire Hédi Chaker de Sfax afin d’évaluer son état psychologique.
Concernant les causes du décès, les autorités judiciaires ont précisé que l’enfant a succombé à des coups portés à la tête avec un objet dur, provoquant une fracture du crâne. Elles ont démenti les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux évoquant une agression sexuelle ou une tentative de décapitation.
Gnetnews