Mohsen Marzouk appelle le ministère des AE à convoquer l’ambassadeur turc suite aux menaces le visant

29-05-2020

Le Secrétaire Général de Machrou Tounes, Mohsen Marzouk, a appelé le ministère des Affaires étrangères « à convoquer l’ambassadeur turc à Tunis, sur fond des menaces de liquidation le visant, et la publication de déclarations évoquant l’assassinat du président de la république, Kaïs Saïed, émanant d’un réfugié égyptien en Turquie appartenant aux frères musulmans ».

Dans une déclaration à la TAP, Marzouk a indiqué ce vendredi 29 mai avoir fait l’objet de « menaces directes de meurtre de la part du dénommé Imed Bhiri, qui est de nationalité égyptienne et est réfugié en Turquie ». Ce dernier est « accueilli par les autorités et renseignements turcs dans le cadre de leurs plans régionaux et leur ingérence dans les affaires des pays de la région », a-t-il estimé.

Il a ajouté que « la même personne avait répandu auparavant un scénario chimérique, selon lequel la présidente du PDL, Abir Moussi et lui-même (Marzouk) planifient l’assassinat du président Kaïs Saïed avec le soutien des autorités émiraties et saoudiennes, et leur tentative de changer le régime considérant ces allégations comme étant fallacieuses ».

Il a encore souligné que « le président de la république avait annoncé sa volonté de changer le régime politique en Tunisie تغيير نظام الحكم في تونس depuis sa campagne électorale ».

Marzouk a affirmé « la nécessité que les autorités ne gardent pas le silence envers ce type de rumeurs graves, et d’agir pour préserver l’autorité de l’Etat et sa sécurité nationale ».

Il a considéré que « le conflit politique en Tunisie s’illustrait principalement par une bataille entre le président de la république, Kaïs Saïed, et le président de l’Assemblée, Rached Ghannouchi, qui a dépassé ses prérogatives et veut dominer la décision politique ».

Il a considéré que « ces menaces s’inscrivent dans le cadre des tentatives de la Turquie de dominer la décision nationale en Tunisie, et ses plans d’attenter à la stabilité en Libye », et sont « une réaction » à sa « position personnelle » envers le conflit chez le voisin libyen.

Gnetnews