Lancement de Tunisia Digital Summit, l’appel de Fadhel Kraïem à numériser l’administration

27-10-2020

Le Tunisia Digital Summit a été inauguré ce mardi dans sa 4ème édition. Laquelle est entièrement en ligne pour des raisons sanitaires.

Seule la cérémonie d’ouverture a été organisée en mode présentiel en présence du ministre des technologies de l’information et de la télécommunication, Fadhel Kraïem.

Le principal message que veut véhiculer cet événement est celui de montrer que le digital et l’innovation constituent de véritables solutions pour contourner l’impact du Covid-19 sur les entreprises et sauver le secteur de l’événementiel, dont les activités sont gelées depuis le mois de mars 2019.

Dans une déclaration à la presse, le ministre des technologies de l’information et de la communication, Fadhel Kraïem, a d’abord insisté sur l’importance du secteur du digital, surtout depuis l’apparition du Coronavirus.

A cet égard, il a voulu rappelé les effort importants qui ont été réalisés par son département pendant le confinement avec la digitalisation de certains services destinés au grand public, notamment au niveau des affaires sociales, de la santé et de l’éducation.

« Cette digitalisation a permis de régler un certain nombre de problèmes et ce travail perdure encore aujourd’hui », a-t-il dit.

Fadhel Kraïem a également abordé le télétravail et la visioconférence qui se sont développés pendant le confinement en affirmant qu’aujourd’hui « il s’agit d’une méthode incontournable dans la situation dans laquelle nous vivons ».

Par ailleurs, les start-up Tunisiennes se placent à la 23ème place mondiale, et occupent les premières places sur le continent africain et dans le monde arabe, selon le ministre.

Interrogé sur la manière d’améliorer la digitalisation de la Tunisie, Kraïem a souligné l’importance d’améliorer l’infrastructure du réseau internet sur tout le territoire. Par là, il entend la mise à disposition d’une connexion internet dans toutes les régions, même les plus reculées.

A cet égard, il a rappelé le lancement du projet GovTech qui a eu lieu le 10 octobre dernier. Il s’agit entre autre de créer 69 maisons de services numériques qui permettront aux citoyens d’avoir accès à un certains nombre de services administratifs prioritaires, à distance. L’objectif étant d’atteindre un taux de couverture géographique de près de 90% à l’horizon de 2024.

Le programme Govtech a également pour ambition de réduire le fossé numérique entre les régions, grâce à la généralisation de l’internet à haut débit dans les établissements scolaires, afin de réaliser le principe de l’égalité des chances. En effet, la pandémie du COVID-19 a mis en relief la nécessité de développer l’infrastructure des écoles pour qu’elles soient au diapason des développements technologiques et leur permettre d’accéder aux plateformes d’éducation et de formation à distance et à d’autres services numériques “, a-t-il conclu.

Wissal Ayadi