Tunisie : Abir Moussi critique le référendum et présente une offre politique aux forces progressistes
La présidente du parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a appelé ce jeudi 28 juillet 2022, lors d’une conférence de presse, « à la non-promulgation de la nouvelle constitution et sa non-publication au Journal Officiel ».
Lors d’une conférence de presse, consacrée à la position de son parti envers le référendum, Moussi a appelé à « la tenue d’une élection présidentielle anticipée avant la fin du mois de septembre, afin qu’il y ait un président capable de prêter serment et de désigner une Cour constitutionnelle ».
Elle a préconisé la tenue d’élections législatives dans la foulée, même à la date fixée par Kaïs Saïed, rapporte Shems.
Moussi a considéré qu’il y avait « un péril imminent réel sur la sécurité de la Tunisie, dans le cas de l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution tunisienne ».
« Si la constitution entre en vigueur, la Tunisie entrerait dans une situation périlleuse », a-t-elle souligné.
Selon ses dires, « ce référendum s’est déroulé en catimini, au milieu de l’absence d’observateurs de l’intérieur et de l’extérieur », « c’est une honte », a-t-elle lancé.
La présidente du PDL a, par ailleurs, indiqué que les erreurs et les fuites sont programmées par l’instance électorale.
Elle a considéré que la faiblesse du taux de participation à l’étranger, comme étant un scandale, se disant étonné que 400 mille citoyens votent après 22 heures, sans qu’il n’y ait des files d’attente devant les centres de vote.
Abir Moussi a, par ailleurs, présenté une offre politique aux forces civiles et politiques démocratiques progressistes, les incitant à travailler ensemble en vue de contrer le processus mené par Kaïs Saïed, selon Mosaïque.
Elle a dévoilé un projet de document politique sous le signe de « rectification du processus », qu’elle propose à toutes les forces progressistes en vue d’être discuté, entériné et servir de « plateforme de travail conjoint », tout en entrant, unis, aux élections.
Ce projet de document politique repose sur « une république civile, sociale, et souveraine, où il n’y a pas de place à l’Islam politique, ainsi qu’un régime démocratique pluraliste reposant sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs, s’engage à garantir les libertés individuelles et publiques, et les droits de l’homme dans leur universalité et leur interdépendance, ainsi que la réalisation de la sûreté nationale intégrale », a-t-elle déclaré.Â
Gnetnews
Mmmmm madame moussi vous jouez avec le ???? feu les tunisien n’accepterons jamais votre projet diabolique l’armée vous métra une balle dans la tête bien avant d’arriver au palais de carthage
De quelle droit vous appelles à changé notre constitution madame moussi enahda ave