Tunisie : Kaïs Saïed dénonce la corruption en politique et dans les entreprises publiques
« La corruption gangrène la société tunisienne et les institutions de l’Etat, on dirait un cancer qui ronge le corps », a déploré le président de la république, Kaïs Saïed.
Recevant hier, mercredi 03 Mars à Carthage, le président de l’instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Imed Boukhris, le chef de l’Etat s’est engagé à poursuivre la lutte contre ce fléau. « Nous allons continuer avec la même foi et la même détermination pour gagner cette bataille qui est une bataille de vie ou de mort », a-t-il affirmé, selon une vidéo mise en ligne.
Il s’est engagé à éradiquer la corruption, et à en éliminer les causes, affirmant que « la construction ne peut avoir lieu sur la corruption ».
Kaïs Saïed a réitéré que « la Tunisie a d’immenses moyens et de richesses et beaucoup d’argent mais est entre un groupe de personnes corrompues, qui considèrent la corruption comme étant parmi les contraintes de la politique ».
« La politique est la gestion de la chose publique, ce n’est pas corruption », a estimé le locataire de Carthage, regrettant que les efforts nécessaires n’aient pas été déployés pour restituer les avoirs des Tunisiens.
Le chef de l’Etat a également relevé l’absence des réformes dont on entend parler depuis dix ans, uniquement dans les bulletins d’information.
La discussion a, par ailleurs, porté sur la situation des entreprises publiques, où « des corrompus cherchent à profiter de l’argent public et des richesses du peuple, et préparent, par la suite, le terrain pour y renoncer ».
Gnetnews