Tunisie : Le front de salut national conteste les résultats du référendum, « la légalité est celle de la constitution de 2014 »
Le chef de file du Front de Salut National, Ahmed Néjib Chebbi, a affirmé ce mardi 26 juillet 2022, que la constitution du 27 janvier 2014 reste « l’unique référence de la légalité constitutionnelle » en Tunisie, appelant à un dialogue national à même de tracer les principales réformes politiques et économiques, devant être engagées dans le pays.
Lors d’une conférence de presse au lendemain du référendum sur le projet de constitution initié par le chef de l’Etat, l’opposant a fait constater que « plus de 75% des Tunisiens ont boycotté cette pièce de théâtre à travers laquelle, le président Kaïs Saïed a voulu conférer une légitimité à sa confiscation du pouvoir depuis une année, et une légalité à une constitution despotique consacrant le pouvoir personnel absolu », pointant « une grande déception politique » pour le président en exercice.
Selon ses dires, ce résultat devra amener Kaïs Saïed « à se retirer de son poste, n’ayant plus aucun mobile de se maintenir au pouvoir et à céder la place à la tenue d’élections générales présidentielle et législative anticipées ». Une telle démarche permettra, à ses yeux, au pays « qui vit un soubresaut et une crise asphyxiante depuis une année de retrouver sa sérénité et sa stabilité ».
Le dirigeant du Front de Salut national a, par ailleurs, considéré que les chiffres présentés par l’instance supérieure indépendante pour les élections faisant état d’ un taux de participation de 27 % au référendum, « sont gonflés et ne concordent pas avec ce qu’ont constatés les Tunisiens et les observateurs locaux et internationaux, sur le fait que les bureaux de vote étaient vides, tout au long de la journée électorale de la veille ».
Chebbi n’y est a pas allé de main morte, considérant que « ces chiffres sont truqués », et mettant en doute « l’impartialité et l’intégrité de l’instance électorale ».
Ce faisant, le président du Front de salut national affirme que « la seule référence de la légalité constitutionnelle dans le pays est la constitution de 27 janvier 2014, celle qui traduit la volonté populaire, à l’élaboration de laquelle ont participé les régions, les femmes, les différentes sensibilités politiques, la société civile, et qui a été entérinée à une quasi-majorité après trois ans de débat et de rédaction ».
Cette constitution garantit la séparation des pouvoirs, préserve les droits et libertés, instaure le pouvoir local en consécration du droit des régions à un développement équitable, les instances constitutionnelles indépendantes, etc., a-t-il énuméré.
Et d’ajouter : « Si des amendements devraient être introduits dans cette constitution, c’est dans le cadre des concertions avec la société civile et politique, dans la transparence et selon une approche participative ».
Le front de salut national appelle, par la voix de Néjib Chebbi, les forces nationales et civiles, « à se concerter davantage pour préparer un dialogue national fédérateur, n’excluant personne ».
« Le président Kaïs Saïed qui a confisqué le pouvoir pendant une année, a falsifié la volonté populaire, monopolisé la rédaction de la constitution soumise au référendum et a exclu la société civile et politique, s’exclut lui-même du dialogue national, a-t-il souligné.
Ahmed Néjib Chebbi a appelé à « la formation d’un comité préparatoire pour la tenue d’un congrès national en vue de s’accorder sur les réformes politiques et économiques à mettre en Å“uvre, et former un gouvernement de salut à même de veiller sur la période transitoire et la tenue d’une présidentielle et législatives anticipées ».
Gnetnews
Va te faire foutre toi et ta famille politique est ton front islamiste du salut tu n’a aucun poids politique
Chebbi se ser du parti terroristes enahda pour exister ile serais prêt à m’être sa maman sur le trottoirs pour le pouvoir tout les sondages le dise ile n’a aucun poids politique se fils de chien une vraie prostituée se mr