Tunisie : Le ministère des Affaires religieuses a collaboré avec la Rachidia pour la formation des muezzins (Adhoum)

01-12-2020

Le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Adhoum, a déclaré ce mardi 01 décembre, que « la suspension de la prière du vendredi ne vise pas à faire la guerre à la religion ou à empêcher les gens d’accomplir leurs pratiques cultuelles ».

« Cette mesure est celle de l’Etat tunisien, et a été prise par le Comité scientifique pendant la deuxième vague de la pandémie en guise de prévention, étant entendu que les mosquées sont plutôt fréquentées par les personnes de plus de 60 ans, qui sont plus exposées au virus », a-t-il souligné, en substance, lors de la discussion du budget de son département en plénière parlementaire.

Il a annoncé que l’instance nationale de lutte contre le coronavirus allait se réunir demain, pour procéder à une évaluation de la situation épidémiologique et des mesures prises.

Protéger la religion et la patrie

Dans sa réponse aux interrogations des députés, Adhoum a ajouté que son ministère a collaboré avec plusieurs associations sur différents programmes, ainsi qu’avec la Rachidia pour la formation des muezzins, chargés de l’appel à la prière.

Le ministre a, par ailleurs, affirmé avoir deux dépôts, celui de la religion et l’autre de la patrie, se défendant d’être dépositaire de la religion ; « le croyant est en relation spirituelle et verticale avec le Divin », a-t-il souligné.

Il a, également, indiqué que le koutteb (école coranique) est » une soupape de sécurité face au terrorisme, dans la mesure où il initie au Coran, mais aussi aux sciences et prépare à l’école. 60 % de ceux qui officient dans les 1800 kouttebs, en Tunisie, sont des femmes.

Gnetnews